La polygamie, le fait de penser donne du vertige à toute femme mariée ou non. L'idée est de prime à bord rejetée, et rarissime celle qui accepte que son époux se convole une en juste noce une seconde fois. Les avis peuvent aussi parfois être dissemblables et divergents d'une femme à une autre. Les unes pensent que la polygamie, est un signe d'infidélité et de cessation d'amour. D'autres, au contraire pensent que c'est légal, voire un droit pour l'homme d'être polygame, même en épousant quatre femmes comme le stipule la religion. D'autres l'acceptent par raison, car elles pensent que c'est bénéfique pour le mari pour qu'il ne puisse pas commettre d'adultère et attirer la foudre céleste contre lui. Mais l'idée négativiste germe profondément dans l'esprit de toutes les femmes, quelques soit les avis nature oblige, et rare la femme qui pense autrement. L'exception a toujours existé, et fait que, il peut y avoir des femmes qui ne manifestent aucun refus, ni même de résistance pour que leurs maris se remarient, et pourquoi pas vivre ensemble sous un même toit et en pleine harmonie. Le cas le plus spectaculaire, est arrivé à monsieur B.Torqui, qui s'est marié avec neuf femmes, parmi elles, celles qui sont mortes, celles qui ont divorcé et celles qui y vivent toujours. B.Torqui, homme sincère et correct a toujours appliqué l'équité entre ses épouses. Ces dernières sont très satisfaites de vivre harmonieusement entre elles, sans le moindre problème, sans la moindre animosité. Elles s'entraident ensemble aux taches ménagères, et manifestent le même amour pour leurs enfants sans différence les uns des autres. Leurs petits ne différencient pas entre la vraie de la fausse mère à cause de l'affection partagée qu'ils reçoivent. Ce comportement des épouses témoigne de la manière et l'art de B.Torqui de bien gérer les affaires familiales morales, et affectives. Tant de justice et d'équité qu'avait manifesté cet homme, pour avoir fait régner tant de sérénité et d'amour entre tous les membres communautaires, constituant l'ossature de cette famille. Parmi, les neuf femmes de sa vie, seules, trois vivaient toujours ensembles. Le nombre d'enfants que furent élevées ces fidèles épouses sont de 106 entre fils et petits fils. Aussi, B.Torqui n'a ménagé aucun effort de son vivant à insuffler dès l'âge très avancé de sa progéniture, le vrai sens des qualités humaines, telle que l'amour pour son prochain, l'esprit collectif et la vie en communauté. Cette éducation, cette philosophie de coexistence, cette vie en communauté est devenue grâce au père une devise sacrée pour cette noble famille qui s'est transmise de père en fils, pour s'être répandue vertueusement à la lignée de sa génération, malgré que le père fût décédé, la même politique reste suivie par ses enfants. Tant d'années se sont échappées, et cette famille si paisible et si calme n'a pas changé d'un iota, sa sérénité et son amour ont grandi encore plus. Il reste que deux épouses, la troisième fut décédée, laissant un vide irremplaçable dans cette famille.