Malgré les mesures prises par les services de police à leur encontre où plusieurs d'entre eux ont été soit verbalisés soit carrément traduits devant la justice, plusieurs propriétaires de magasins, garages et autres activités commerciales à Relizane à l'instar d'autres villes du pays, continuent à s'accaparer des trottoirs Non seulement en étalant leurs marchandises mais encore de la chaussée à savoir la voie publique en mettant soit des chaises, des pneus, des bancs ou tout autre chose susceptible d'empêcher tout véhicule de stationner devant le magasin et si l'automobiliste ose réclamer son droit absolu de stationner devant l'absence de toute plaque l'interdisant, il essuiera toutes sortes d'insultes de ces commerçants sans scrupule et sans pudeur et il risque même d'être tabasser. Hier, nous avons assisté à une scène qui ne peut être qualifié que de dépassement grave et qui ne peut provenir que d'un véritable hors la loi, car un commerçant de confection, spécialisé dans la vente de sous-vêtements des femmes et un plus loin que le trottoir installe 3 grands bancs sur une superficie qui peut contenir 3 véhicules sous prétexte qu'il attend le camion de livraison et qu'il doit lui réserver une grande place de stationnement et par-dessus le marché c'est à longueur de journée et tout au long de la semaine, alors qu'un chauffeur conduisant un véhicule léger transportant une vieille dame avec sa fille voulait soulever le banc sur le trottoir et stationner et là Monsieur le commerçant qui est devenu comme beaucoup d'autres propriétaires exclusifs de la voie publique, héritée et leur dé cujus, lança alors des insultes avec des gros mots à l'égard de l'automobiliste et en le menaçant de lui casser le pare-brise s'il tente de stationner sur la route devant le magasin, qui dit mieux? Un autre vendeur de meuble, s'assoit devant son magasin lui aussi, une cane dans la main et deux mobylettes ainsi que 3 chaises sur la chaussée pour empêcher les voitures de stationner. Ce dernier a été moult fois mis en garde par les policiers mais il ne recule devant rien. Jusqu'à quand ce phénomène de dépassement continuera-t-il à sévir dans une ville qui ne veut pas admettre la modernité et dont la majorité des propriétaires de commerce au souk graba, centre ville et quasiment dans tous les quartiers manquent de civisme et font la loi. En revanche, il existe des commerçants qui sont animés de beaucoup de civisme et de compréhension et qui n'agissent nullement de la sorte.