Arnaud Montebourg, le politique Français et l'un des candidats de la gauche. Connu par son franc parlé, estimé par les Maghrébins en France et par les Algériens en Algérie. Un homme de paix, de travail en commun, il venait d'effectuer un voyage en Algérie, dont il nous donne ses impressions De retour d'Alger, il m'a semblé utile de faire un point sur les relations entre nos deux pays. Par mon histoire familiale, par conscience des enjeux pour la Méditerranée, pour les relations entre L'Europe et l'Afrique, pour la relation franco-algérienne m'apparait comme fondamentale. L'Algérie a été, pendant plus d'un siècle, intégrée à notre histoire nationale. Elle peut devenir le partenaire d'un grand projet pour l'ère méditerranéenne » La Guerre d'Algérie doit cesser d'être l'instrument des politiques « A Alger, j'ai rencontré des membres de la société civile. Entrepreneurs, journalistes, étudiants et citoyens, j'ai tenu à prendre du temps pour rencontrer ces citoyens algériens qui détiennent les clés de l'avenir de l'Algérie. J'ai évidemment rencontré des officiels, des membres du Front des Forces Socialistes (FFS) comme j'avais rencontré, avant mon départ, Saïd Saadi, président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie. Parler de l'avenir de nos relations, parler de projets entre la France et l'Algérie c'est aussi mettre fin aux querelles mémorielles. Ni repentance ni glorification. L'Histoire est ce qu'elle est avec ses parts d'ombre. Il me semble primordial de nous défaire, de part et d'autre de la Méditerranée, d'une vision guidée par le passé. La Guerre d'Algérie s'est terminée voici cinquante ans. Il est temps d'y mettre fin dans les têtes et le travail de mémoire ainsi que le devoir de connaissance ne sont pas, dans mon esprit, qu'un handicap pour l'avenir. Tout au contraire. La Guerre d'Algérie doit désormais faire l'objet du travail des historiens et cesser d'être l'instrument des hommes politiques, car ce n'est jamais rendre service à l'Histoire que de se saisir continuellement du passé pour geler le présent et l'avenir des peuples. Une fois tournée cette page, il nous faudra parler d'avenir. Travailler à développer nos relations dans le domaine de l'enseignement supérieur, au développement des relations industrielles mais aussi envisager une autre manière de voir les déplacements entre nos deux pays me semblent être des objectifs nécessaires et importants pour l'avenir de nos deux pays et de la Méditerranée» Voilà le sens de ma démarche, empreinte de volonté et de confiance en la capacité de nos deux peuples à bâtir à l'avenir une relation confiante et pérenne ». Pour beaucoup qui ne connaisse pas Arnaud Montebourg, il est le petit fils de Caïda Hlima, dont sa ferme et ses terres existent à nos jours elles sont situées à la sortie de la ville d'Al Amria en direction de Hassi Al Ghalla, par la route à grande circulation. Caïda Hlima a une longue histoire que ses fils gardent jalousement.