Pour mettre un terme à l'anarchie en ce qui concerne la prolifération des ordures, plusieurs communes ont pris l'initiative de créer une décharge publique contrôlée mais en vain. C'est ainsi que chaque quartier ou bien chaque foyer improvise son propre dépotoir. Plusieurs communes de la wilaya et dans le but de réguler ce phénomène à l'effet d'abriter la décharge communale sont à l'origine des ennuis causés par les incinérations pratiquées de temps à autre. Les emplacements choisis font toujours l'objet de reproches par les familles des habitations voisines, craignant la fumée qui s'en dégagera et qui envahira à coup sûr tout le quartier de l'avis même des contestataires. D'autant plus que le recours à l'incinération d'ordures demeure l'ultime et unique solution au niveau des décharges publiques ce qui est l'apanage des collectivités locales. Pourtant, l'une des préoccupations majeures de la commune est de se doter d'une décharge gardée au vrai sens du mot et de procéder en même temps au ramassage d'ordures en vue de freiner la prolifération d'immondices qui ne cessent d'envahir plusieurs quartiers, il faut le souligner. L'image des endroits insalubres est visible à plusieurs coins de la rue, à tel point que même le Centre d'Enfouissement Technique (CET) de Meknassa qui devrait solutionner le problème de la ville de Chlef et les communes voisines n'est utilisé uniquement en tant que décharge publique non contrôlée. Selon les ouvriers affectés au niveau de cette décharge, outre les fumées qui s'en dégagent, il y a cette odeur nauséabonde qui nuit à l'état de notre santé et le pullulement des moustiques qui de surcroît est susceptible de provoquer des maladies. Donc le nouveau CET de Meknassa avec un matériel à moitié en panne fait aussi face à l'incompétence du personnel affecté.