Pendant que des régions en Algérie, des villages et des dispensaires dépourvus de médecins, et les cliniques privées, appliquent des honoraires inimaginables et non reconnus par la CNAS, malgré les promesses des ministres, et le silence des partis politiques au pouvoir et ceux dans l'opposition et leurs députés et sénateurs, nous les informons tous que la seule promesse qui a été tenue est celle du Président Français M. Nicolas Sarkozy et pas forcément celle que l'on aurait souhaité, voir appliquer, le renforcement de l'amitié entre les deux peuples et les relations bilatérales. Mais. M. Nicolas Sarkozy et l'UMP avaient promis l'instauration de l'immigration choisie, c'est désormais chose faite. L'immigration choisie qui pille les ressources intellectuelles de pays moins avancés. Pour preuve, le cri d'alarme de l'ordre des médecins en Algérie qui assiste impuissants à l'exode des médecins algériens vers l'étranger notamment en France où « 6000 médecins algériens toutes spécialités confondues exercent actuellement dans l'hexagone ». Un chiffre qui repose sur les données émanant de l'ordre national des médecins en France. Un flux dont la source n'est pas prête de se tarir car chaque année, des dizaines de médecins algériens vont grossir les rangs de leurs compatriotes installés sur le sol français. Un constat d'autant plus préoccupant que selon Mohamed Bekat Berkani, président du conseil national de l'Ordre des médecins en Algérie, ces médecins auraient une utilité certaine “pour le développement du système de la santé en Algérie”.