Le corps sans vie d'une femme de 45 ans, répondant aux initiales de B.N., a été, dans la journée de mercredi dernier, découvert au niveau de la cité des 202 logements, du quartier d'El Akid Lotfi, à l'Est de la ville d'Oran, apprend-on de sources officielles relevant de la protection civile. Il s'agirait d'une attardée mentale qui, selon un premier constat des experts, s'est suicidée par asphyxie, en utilisant du gaz butane et un sachet qu'elle s'est mis sur sa tête. Sitôt avertis, les sapeurs pompiers se sont dépêchés sur les lieux du drame, et ont retrouvé les services de police sur les lieux. Les hommes du génie n'ont pu que constater la mort de la femme. Sa dépouille a été déposée au niveau de la morgue de l'établissement hospitalo-universitaire (EHU) 1er novembre de l'USTO, et une enquête judiciaire a été ouverte, pour déterminer les circonstances exactes de la mort. Par ailleurs, et selon un rapport préliminaire établi par le médecin légiste de l'EHU, d'après les révélations d'une source officielle relevant de cet hôpital, la victime ne s'est, forcément, pas suicidée, mais il s'agirait plutôt d'un meurtre maquillé par un suicide. En effet, et selon notre même interlocuteur, suivant les propos du légiste, une personne ne pourrait pas se suicider de cette manière, car nul ne peut supporter une mort lente qui fait souffrir. Les suicidaires vont beaucoup plus vers les chutes du haut des immeubles, ou bien avaler des médicaments, sans oublier le suicide par pendaison, mais la strangulation est l'œuvre d'un meurtrier. «La femme a été, certainement tuée» nous affirme notre source. La méthode utilisée est l'inhalation du gaz butane et une strangulation avec un sachet en plastique qui a été retrouvé sur sa tête. Les deux objets sans mortels, mais un seul d'entre eux fait l'objet de l'arme du crime, ou du suicide. L'autopsie qui sera pratiquée sur le corps déterminera la réelle cause du décès, et les investigations lancées par les services de police en diront encore plus sur l'affaire. Il est à signaler que les éléments de la police ont, ces derniers jours, appréhendé les auteurs d'un crime qui a été maquillé par une chute accidentelle de travail, ce qui oblige les services de sécurité à ne pas exclure aucune hypothèse. L'affaire suit son cours.