Le procureur général prés le tribunal d'el Harrach a procédé au courant de la semaine passé à la mise en détention provisoire de quatre indélicates personnes après une intense enquête de la section recherche appartenant au groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya d'Alger, ayant abouti à l'arrestation du principal accusé, un jeune commerçant ayant trompé ses victimes en se faisant passer pour un agent de sécurité exerçant au niveau de la présidence. Le crime qu'il commettait, il camerait en cachette ses ébats amoureux avec toutes les filles qu'il ramenait chez lui, pour leur faire du chantage après avoir terminer ses plaisirs en les menaçant l'une après l'autre de lui procurer une nouvelle fille en plus de 4000 à 10000 DA, en échange de son silence et de son abstention de diffuser la cassette des scènes obscènes sur internet. La genèse de cette sinistre affaire d'après les informations émanant de sources crédibles, est intervenue suite à une déposition d'une jeune fille auprès de la brigade de gendarmerie concernant les agissements douteux d'une personne prétextant qu'il travaille à la sécurité présidentielle, et qu'il fait du chantage aux filles en leur faisant peur de publier leurs images dans des scènes concupiscentes et immorales sur internet après les avoir pris en caméra en cachette. Alors, les enquêteurs pour tendre un piège et appréhender ce fauteur en flagrant délit, ils ont convaincu la fille de ramener sa copine victime de ce bourreau en vue de déposer une plainte officielle. Cette dernière étant acceptée ce rendez-vous, raconte sa triste aventure, en déclarant que « le jour fatidique, se trouvait dans un salon de thé dans la périphérie de la ville de Staoueli eu nord de la capitale. Soudainement, une fille étrangère rentra au salon et s'approcha de moi. Alors gentiment me salua et commença gentiment à converser avec moi. Ensuite elle me demanda gentiment de l'accompagner chez elle en prenant un taxi, car son domicile se trouvait dans la banlieue de Blida. Attirée par sa gentillesse, et l'ardeur de bien approfondir nos connaissances, j'ai accepté son offre en l'accompagnant chez elle dans un appartement situé à Kouba dans le quartier de « Libreville ». Là, j'ai rencontré un jeune homme, bien athlétique, de forte corpulence, grande de taille. Ce dernier, que j'ai remarqué entrain de consommer de l'alcool et de la drogue, m'a été présenté comme étant ami de ma nouvelle copine. A peine installée, cet étranger jeune homme essaya de me séduire en me proposant de coucher avec lui. Aussitôt ma réponse était non, en le suppliant gentiment de changer de discussions et ne pas insister. Mais devant mon refus, le jeune homme sous l'effet de l'alcool devint plus furieux et proféra des menaces, ce qui me poussa alors de changer d'avis et accepter son offre. Ace moment précis, ma nouvelle copine quitta la chambre dans laquelle je me trouvais assise, et laissant la porte grande ouverte. Une fois l'acte accompli, et le désir assouvi, il me surprend de nouveau en me projetant des séquences camérées de ce que je venais de subir charnellement avec lui juste quelques instants avant. Avant de me libérer, il me proposa en échange de son silence et de sa retenue de ne pas diffuser ces séquences sur internet et sur le bluetooth, de lui ramener toutes les semaines une de mes copines et une somme d'argent de 4000 Da. » Suite à ces déclarations fracassantes, les éléments de la section de recherche ont tendu un piège à cet indélicat personnage, après que ces derniers se sont entendus avec la victime pour ramener avec elle une de ses copines, et le montant exigé avant de fixer un rendez vous à Ben Aknoun. Sur place, il fut appréhendé en flagrant délit au moment de vouloir accompagner la nouvelle fille. Après son arrestation, il fut passé aux aveux pour tous les actes criminels qu'il avait commis. Par ailleurs, les gendarmes ont trouvé lors de la perquisition dans son domicile situé à Bordj el Kiffan, et non au quartier de « Libreville » à Kouba², comme identifié grâce à un appel téléphonique de la première victime à sa mère pour lui expliquer son retard. Le domicile de l'indélicat usurpateur est constitué d'une seule pièce louée pendant trois ans et est située dans une citée de logements de fonction. Cette pièce selon les enquêteurs était équipée d'une caméra bien dissimulée en vue de se prendre en image avec ses victimes au moment des actes. Il a aussi été trouvé dans sa chambre des vidéos sous forme de films pornographiques de ses différentes victimes qu'il aurait prise en image. L'enquête a démontré que le dénommé (T.A) qui se faisait passer pour un garde du corps exerçant à la présidence, n'est autre qu'un commerçant grossiste à Alger, âgé de 35 ans marié et père de deux enfants. Bien aisé, il affriolait ses victimes comme étant un garde du corps. Il vivait avec sa concubine malgré qu'il était marié, et que cette dernière qu'elle lui procurait de nouvelles proies au niveau du salon de thé très fréquenté par la gent féminine. L'enquête a aussi permis de dévoiler que la concubine était enceinte, et que la seconde victime était la fille d'un cadre supérieur. Les inculpés une fois remis entre les mains de la justice, ont été incarcéré pour les délits, actes de prostitution, détention et diffusion de films pornographiques et consommation de drogue.