Depuis la journée d'avant-hier les Taxieurs de la ville de Mostaganem observent un arrêt de travail illimité selon leur syndicat. Cette grève intervient après le changement opéré et la décision des pouvoirs publics, qui visent les lieux de stationnement, justifié par l'encombrement du centre de la ville que créent les stations de taxi. C'est dans ce cadre que ces derniers ont été déplacés vers d'autres lieux. Pour ce qui est des Taxieurs desservant la Salamandre, qui stationnaient en face du service Algérie Télécom, Ils ont été déplacés à 3 rues plus loin à proximité de l'ancienne caserne des pompiers. Quant à ceux qui desservent la localité de Mazagran, Hassi Mamèche, Ain Nouissy à partir de la place Cheikh Brahim « Avenue Mohamed Khémisti, ils stationneront désormais à la limite de la ville prés de l'ITE voir un éloignement pour l'usager qui doit faire le trajet à pied ou payer une course jusqu'à la nouvelle station. Les Taxieurs qui font la navette de la station qui se trouve devant le cinéma Colisée et la cité Mont Plaisirs ont été affectés à proximité du Stade Benslimane. Un autre changement a été opéré pour ce qui est des taxieurs qui desservent la cité Chemouma au départ de la place située à la cité Hamou Boutlélis « ex Beymouth » ils ont été transférés prés du Boulodrome. Selon le syndicat des taxieurs ce chamboulement ne peut ni régler le problème de l'embouteillage du centre de la ville ni celui de la circulation des véhicules. Il n'a fait que retarder l'échéance d'un règlement de la situation et pénaliser le citoyen encore plus, en d'autre terme il n'a fait qu'aggraver encore plus l'état de dégradation de cette ville et celle du citoyen. Bien au contraire dira-t-il, cela ne fera que profiter aux clandestins qui sévissent et qui trouveront là une occasion d'investir le terrain à notre place. En effet cette situation ne peut que pénaliser l'ensemble des taxieurs et le citoyen en même temps et subir un dictat imposé par les pouvoirs publics qui ne prennent aucune considération quand au besoins des usagers qui sont les premiers à se voir débouter de leurs droits, ne faisant l'objet d'aucun intérêt dans de telles décisions. Quant aux revendications des taxieurs elles sont dépendantes du bon vouloir des autorités concernés qui ne prennent aucun compte de nos doléances, à savoir : L'allègement des charges, la location des licences sans cesse en augmentation et qui dépassent le seuil des 10 000 à 12000Da avec une avance de 15 mois, alors que dans les autres Wilayas le tarif de la location est des plus raisonnable à l'exception de la wilaya de Mostaganem. Cette location au montant excessif, nous handicape, en plus des charges que l'on doit honorer, tels que les impôts, la CASNOS, la pièce détachée, l'entretien du véhicule et autres frais. Quant au tarif appliqué pour les courses il y a lieu de savoir, qu'il n'a pas changé, malgré l'augmentation du carburant, pièce détachée, assurance etc. Dans ce même contexte les grévistes ont soulevé le problème des faux numéros de taxis utilisés par les quelques indélicats chauffeurs, aussi ils se demandent qui est responsable devant cet état de fait en matière d'application de la réglementation en vigueur qui régit cette corporation. Le problème des compteurs aussi a été posé, selon la réglementation en vigueur qui exige leur installation dans les véhicules, pénalisant de ce faîte encore plus le chauffeur de taxi, qui devra payer 25 000 Da et 1000 Da de charge en plus pour l'installation, Pourquoi exiger un compteur alors que dans la wilaya de Mostaganem il n'a jamais été utilisé. Ces derniers ont posé le problème de la double vacation, concernant les retraités, qui ont investit cette fonction, et se sont demandés comment ces derniers ont put obtenir les carnets. Un autre problème concernant les nouveaux carnets qui est toujours en vigueur a été aussi soulevé, vu le nombre existant et qui dépasse largement les licences en circulation qui sont de l'ordre de 1200 environ. Dans un autre cas de figure le syndicats a fait allusion aux cités dépourvues de stations de taxi à savoir : La cité Hamada, Les 72 logements, Coopérative BADR, Logements Sogédia et les logement ENPOS, alors que les taxieurs ne cesse de revendiquer des emplacement dans ces cités qui sont démunis de moyens de transport.