La politique des islamistes est bien réelle et ne cesse d'alimenter les amalgames dont les tenants subissent déjà les premiers revers. Les déclarations tout azimut se font pressantes tandis qu'à la table d'honneur de ces mouvances, les commentaires sentent l'ambigüité et tous les acteurs, que se soit Djaballah, Soltani, Menasra et tous les autres, veulent leur part du gâteau En l'absence des politiques de raison, qui auraient pu créer une diversité réelle de pensée, d'opinion, afin de sensibiliser les Algériens des dangers, ces messieurs font comme s'ils étaient mandatés par le citoyen, d'où cette démonstration déjà vieille comme le monde. Les islamistes se veulent rassurant, cependant le discours n'est qu'un trompe l'œil selon les sondages, le citoyen se dit méfiant depuis les législatives de 1991 lorsqu'il avait fait confiance au FIS, résultat une décennie noire et des milliers de morts. Selon les observateurs tout ce chahut, n'est ni au nom de la démocratie ni de l'islam ? Et selon certains, ces arrivistes en politiques, jouent la carte de la tolérance, de l'alternance et même de la démocratie alors qu'il fut un temps ou celle-ci était considérée comme contraire à l'Islam. Nous les avons vu à l'œuvre et à travers les discours, lorsqu'ils sont sortis vainqueurs des législatives de 1991, d'où la pratique du pire communautarisme, faisant croire qu'il y a dans ce pays une " communauté " qui voterait d'une seule voix pour eux alors que ce n'est pas vrai, leur politique reste inchangée, cherchant toujours à embrigader les jeunes et faire taire toute critique pour atteindre leur objectif. Certains leaders islamistes, ont déjà franchi la ligne rouge faisant dans le fantasme et les errances, se croyant déjà tout permis, après cette nouvelle ouverture, alors que d'autres jouent le double jeu en courtisan le Fis tout en tendant la main au pouvoir. Cette idéologie de circonstance, prônée par Djaballah lors de son congrès constitutif ce Week-end passé, a du surement trouvé un allié chez les tenants de l'obscurantisme, mais n'exerce plus guère d'influence de par la maladresse politique et l'aveuglement du pouvoir qui l'obsède tout autant qu'il se trompe de direction et de la nature réelle du combat quotidien du citoyen, oubliant que l'Algérie n'est ni la Tunisie, ni le Maroc, ni la Libye ni l'Egypte. Djaballah Fait dans le délire, et curieusement évoque la possibilité de prendre part à une alliance gouvernementale, faisant croire à l'ambition légitime pour chaque parti de briguer le pouvoir. Le président du FLJ prévoit de gagner le maximum de sièges et pourquoi pas, monter sur le podium, puisqu'il ambitionne de prendre le pouvoir et ce en présence de Bouguerra Soltani, président du MSP et d'anciens compagnons d'Ennahda, et notamment Fateh Rebaï, mais en l'absence de représentants d'El Islah qui espèrent eux aussi jouer les premiers rôles. L'ambition est telle qu'Abdallah Djaballah sur la lancée est pris par le vertige du succès électorale, et ne veut plus se contenter comme il l'a dit que d'une part du gâteau, et veut selon ses déclarations prendre le pouvoir pour servir soit disant le pays et le peuple. Pour Djaballah l'Algérie est un Gâteau et il le veut pour lui seul. Pour noyer le poisson Abdallah Djaballah, se trouve des excuses et évoque déjà les prémices de la fraude aux prochaines législatives, n'étant pas sur de l'emporter. Avec Abdallah Djabalah, l'on ne sait plus ou l'on est situé en politique, d'un côté il salue les réformes politiques, d'un autre il déplore l'exclusion les dirigeants du FIS dissous, d'où les dessous d'un appel aux militants du parti dissous pour renforcer les rangs islamistes, afin d'être sur d'engranger les voix.