Les services du général Hamel réitèrent leurs conseils invitant les usagers de la route, particulièrement les automobilistes, en cette période de neige, à réduire la vitesse, d'augmenter les distances de sécurité et d'éviter les manœuvres brusques pour le changement de direction et le freinage et ce afin de pouvoir maintenir sous contrôle leurs véhicules Le général Lamari est mort d'une crise cardiaque à l'hôpital de Tolga, près de Biskra, où il avait été admis à la suite d'un malaise, a indiqué cette source confirmant une information du quotidien arabophone Ennahar sur son site internet. Cet ancien officier de l'armée française, formé à l'académie militaire de Moscou, avait nommé chef d'état-major de l'armée algérienne en 1993 au moment où les violences des groupes islamistes armés étaient à leur paroxysme en Algérie. Le général Lamari a démissionné en août 2004 de son poste de chef d'état-major de l'armée, trois après l'élection du président Abdelaziz Bouteflika pour un deuxième mandat. Dans le cercle très restreint des « décideurs » militaires algériens, Mohamed Lamari tenait une place à part : celle du « patron » de l'armée dans un pays où une poignée de généraux a toujours détenu la réalité du pouvoir. Nombre d'observateurs à Alger avaient vu alors dans son départ l'opportunité pour le chef de l'Etat de conforter sa position face à l'armée, considérée 40 ans durant comme la véritable détentrice du pouvoir en Algérie, imposant traditionnellement son candidat à la présidence de la République. Sa démission était considéré comme une victoire pour Bouteflika et son clan. Le général Lamari a pesé de tout son poids pendant une décennie sur la vie politique de l'Algérie. Né en juin 1939 à Alger, Mohamed Lamari avait tout d'abord exercé les fonctions de commandant de la 5e région de Constantine (nord-est), avant de devenir commandant en chef des forces terrestres. Il occupa cette fonction jusqu'en 1992, date à laquelle il devint pour quelques mois le conseiller du ministre de la défense de l'époque, Khaled Nezzar. En septembre de la même année, il prit la tête d'un corps spécial anti-terroriste formé des élites de l'armée, de la gendarmerie et de la police chargé de la lutte contre les islamistes armés, jusqu'à sa nomination au poste de chef d'Etat-major de l'armée.