Né en mars1918, il aurait 94 ans cette année et s'appelait Jean-Marie Loret. Il serait né d'une liaison entre une jeune française, Charlotte Lobjoie, et Adolf Hitler Selon Le Point, qui révèle l'information, le futur dictateur allemand aurait rencontré la mère de Jean-Marie lors d'une permission à Fournes-en-Weppe, dans le Nord, pendant la première guerre mondiale. "Un jour, je faisais les foins, avec d'autres femmes, lorsqu'on vit un soldat allemand, installé de l'autre côté de la rue, aurait raconté Charlotte Lobjoie à son fils, qui le relate dans un livre intitulé "Ton père s'appelait Hitler", sorti en 1981. Il avait une sorte de carton et semblait dessiner. Toutes les femmes trouvèrent intéressant ce soldat et se montrèrent curieuses de savoir ce qu'il dessinait. Je suis désignée pour essayer de l'approcher". Une idylle se noue alros entre la jeune fille de 16 ans et le caporal allemand et, en mars 1918, Jean-Marie voit le jour. Adolf Hitler n'a jamais reconnu Jean-Marie, mais a continué à prendre des nouvelles de Charlotte. Dans les années 1930, celle-ci, très pauvre, délaisse son enfant, qu'elle confie à un couple aisé chez qui travaillait sa sœur. En 1934, le couple adopte définitivement Jean-Marie. Quelques jours avant sa mort, Charlotte a dévoilé à son fils son ascendance. Ce fut un choc pour Jean-Marie Loret. "Afin de ne pas tomber dans l'anxiété, je travaillais sans relâche, ne prenant jamais de vacances, jamais de distraction : 20 ans sans rentrer dans une salle de cinéma", a-t-il narré dans son livre. Cette thèse est toujours sujette à controverse entre les historiens. Pour les Allemands et les Japonais, il ne fait aucun doute qu'Hitler a eu un fils caché en France, rappelle Le Point. Des officiers de la Wehrmacht auraient, pendant l'Occupation, apporter des enveloppes d'argent liquide à Charlotte. Mieux encore, Jean-Marie Loret aurait retrouvé, souligne le magazine, des toiles signées "Adolf Hitler" dans le grenier de la maison familiale, alors qu'en Allemagne, on a découvert un portrait ressemblant fortement à sa mère. Le Point rappelle également que Jean-Marie Loret s'est engagé dès 1939 dans les corps francs qui combattirent en avant de la ligne Maginot. Sous l'Occupation, il a même participé au réseau de résistance OCM (Organisation civile et militaire), sous le pseudonyme de "Clément".