Son projet a été réceptionné avant même les délais prescrits, il y a plus d'un semestre. Mais la bureaucratie administrative a voulu que cet entrepreneur honnête n'encaisse pas son argent et que son action de contestation menée à la DLEP de la Wilaya de Mostaganem soit corrigée par un embarquement par les agents de la police. Ayant entrepris tous les moyens légaux et pacifiques pour encaisser l'argent que lui doit la wilaya de Mostaganem, un entrepreneur que la DLEP a eu le plaisir de lui mener la vie dure lui ajournant son chèque de recouvrement, a décidé simplement de se faire entendre en tenant un sit-in qui n'est pas passé inaperçu. Entrepreneur de son état, Mr Zaimache Abdelhalim, détenteur d'entreprise de bâtiment tous corps d'états, avait raflé un marché suite à un avis d'appel d'offres dans les normes pour l'accomplissement des dernières retouches du centre médico-sociale (le CMS) de la Police. L 'ordre de service que lui était notifié en date du 23/09/2008, comportait deux lots, à savoir l'aménagement extérieur de la bâtisse ainsi que la construction d'un poste de police. Travaux lesquels furent achevés avant même les délais prescrits sur le contrat. Ce qui a été d'ailleurs constaté par Mr Ali Tounsi Directeur Général de la sureté nationale en présence de Mme la Wali de Mostaganem, qui n'avaient pas manqué du reste de manifester leur contentement quant à l'achèvement des travaux avec célérité et dans les normes de l'art. Mais comme il y a toujours un ‘mais' chez-nous, le sérieux par lequel s'est fait remarqué l'entreprise de Mr Zaimache, ne fût pas pour autant récompensé. Bien au contraire, c'est un véritable parcours de combattant auquel s'est vu forcé l'entrepreneur pour recouvrir son dû, sans arriver au demeurant à aucune solution devant les procédés connus de notre administration. En effet, si l'adage dit bien qu'à travail égal salaire égal, les responsables de la DLEP ayant signé ‘le service fait', ne semblent apparemment pas sensibles aux incessantes demandes du concerné voulant encaisser son argent. et devant ses multiples tentatives auprès les hauts cadres de la wilaya, Mr Zaimache ne recueillit aucune oreille attentive. C'est plutôt des déclarations dignes de provocation insolente, et des mépris moqueurs qui lui seront lancés. Le cas du premier responsable de la DLEP qui l'invita cette semaine à s'approcher de la Sureté qui doit le payer, ou cette interrogation qui lui fût posée par le même responsable s'il était détenteur d'un registre de commerce. Cette attitude ayant eu pour l'entrepreneur l'effet de la goutte qui déborde le vase, Mr Zaimache Abdelhalim a tout bonnement décidé de tenir un sit-in au sein du secrétariat de la DLEP pendant l'après midi du mercredi refusant de quitter les lieux tant que son chèque ne soit pas signé. Allongé carrément par terre, il déclara au DLEP : « vous n'aimez pas les gens propres et puisque c'est ainsi, je me comporterai tel un voyou, peut être qu'un pareil comportement va scier à votre gout ». Refusant catégoriquement de libérer les lieux, c'est la police qui s'est chargée d'amener l'entrepreneur dans ses locaux avant de le relâcher. S'entêtant à encaisser son dû sans plier l'échine comme bien des entrepreneurs qui jouent le jeu de la complaisance administrative pour ne pas appeler le mot par son nom, l'entrepreneur en question, entend revenir à la wilaya pour mener cette fois-ci une grève de faim jusqu'à obtention de gain de cause. Il n'a pas manqué sur un autre ton, par ce biais, de prier Mme la Wali à faire quelque chose pour voir sa situation financière régularisée.