La question de la participation du FFS aux prochaines législatives aurait été tranchée. Selon des membres du conseil national de ce parti d'opposition, la décision aurait l'unanimité. Rappelons que le secrétaire national du FFS Laskri a laissé entendre lors de l'ouverture des travaux de la convention nationale du FFS, que la participation aux élections est le choix le plus plausible précisant que cette décision pourrait paraître pour certains, provocante, hasardeuse et contraire au but recherché, alors que pour d'autres, elle pourrait se justifier par un raisonnement stratégique correct, même s'il est paradoxal. Le FFS, premier parti d'opposition en Algérie créé en 1963 par Hocine Ait Ahmed, aujourd'hui installé en Suisse, a lancé un débat sur les prochaines échéances électorales pour trancher la position de cette formation à l'égard du prochain scrutin. Le rapport de ce débat, présenté à cette occasion, n'énonçant que les deux options (participer ou boycotter) a fait l'objet d'un examen approfondi, précisant que chaque participant a débattu d'un point de vue et de son contraire. L'objectif étant de rechercher, en définitive, le plus large consensus pour la prise en charge de décision par le conseil national. Estimant que le FFS a toujours agi en fonction des aspirations de la population, soit pour boycotter des élections, soit pour y participer, le rapport note que le fait d'associer nos partenaires à la réflexion autour de cette question est capital, car, a-t-on relevé, la décision politique du FFS engage aussi le potentiel démocratique du pays.