Selon les informations recueillies et qui circulent dans la wilaya de Mostaganem, des pères de familles auraient décidé de dresser des tentes sur l'esplanade de l'APC de Mostaganem. Selon toujours ces informations, des citoyens se disent lésés et ne croient plus aux promesses des autorités et responsables, quant à leur relogement qui tarde à se réaliser et veulent protester pacifiquement, contre leur marginalisation et leur exclusion d'où le retard dans la distribution des logements qui devait selon eux se faire dans le courant du dernier trimestre 2011 et le 1er trimestre 2012, surtout après le dernier relogement des 120 familles du bidonville « Typhus » au début du mois de janvier 2012. Suite au retard et aux promesses non tenus dans la distribution de logement, une dizaine de familles de différents bidonvilles se sont dit décidées à se faire entendre en s'installant sur l'esplanade de l'APC, pour inciter les élus et les autorités concernées, à prendre en compte leur situation devenue précaire et afin de faire aboutir leurs revendications, qui selon eux sont des plus légitimes. Il y a lieu de signaler, que la question des logements continue a faire des remous dans la ville de Mostaganem et a été le théâtre de plusieurs manifestations, dont les dernières en date se sont produites au bidonville de Typhus malgré le relogement de plusieurs familles, et celles du plateau Marine et de la cité El Houria, qui se sont soldées par des confrontations entre les manifestants et les forces de l'ordre. Si cela se confirmait, il y a lieu de se demander pourquoi une telle levée de boulier et une telle décision de ces familles qui ont subitement décidé d'une action de cette envergure et qui selon tous les signes avant coureur, serait liée aux promesses non tenues des autorités et des élus locaux. Au-delà de cette décision pour le moins étrange, il y a lieu de se demander si ces familles ne seraient pas manipulées par des politiques en mal d'éclats, et qui comme nous le savons font feu de tout bois et en quête d'électorat pour le moins pas content, d'où les risques de débordement. Certains observateurs, voient en cette réaction, une manipulation de certains acteurs politiques qui œuvrent dans l'ombre et qui veulent profiter de telles situations décriées par la population mostaganémoise qui est au bord de l'éclatement. Aussi pour faire campagne, certains opportunistes veulent profiter du malheur des autres, pour se frayer un chemin pour la députation. Si cela venait à être prouvée, cela signifie que ce qui se profile à l'horizon n'est pas pour arranger les choses, mais à envenimer le climat social déjà dégradant et ce à quelques semaines des législatives et quelques mois des élections communales.