Les esprits semblent avoir été apaisés, et apparemment le wali de Mostaganem aurait tenu ses promesses. Une première opération de relogement a été initiée jeudi dernier. Une opération qui a touché 120 familles, parmi elles celles qui, suite au laisser-aller des autorités locales, se sont “autologées” au bidonville du Typhus, érigé durant la dernière décennie, sur le territoire de la commune de Sayada, à la périphérie immédiate de la ville de Mostaganem. Les heureux bénéficiaires ont été relogés à Sidi Othmane, cité située aux portes du chef-lieu de wilaya, mais relevant de la même commune d'implantation du bidonville. Au début du mois, les autorités locales, le chef du cabinet du wali et le chef de la daïra concernée avaient réuni la population du bidonville, afin de rendre publique la liste nominative des attributaires devant faire partie de la première vague de transfert. Une initiative destinée à couper court à la rumeur, tout en permettant aux langues de se délier, afin de dénoncer, à travers la voie ouverte aux recours, les éventuels indus prioritaires quant à cette première opération de transfert. Effectivement, une trentaine d'attributaires portés sur la liste initialement divulguée a dû être recalée. Leur “droit” et leur “priorité” au relogement n'étant pas fondés, ou du moins pas urgents, ces indus inscrits devront patienter. Il est à noter que, dans le souci de susciter le moins de remous et de contestation possible, les “bidonvilliers” les plus “légitimes”, de par leur ancienneté sur le site ou l'urgence dans le recasement, ont été associés à l'établissement de la liste des attributaires. Dans une seconde étape, et en attendant la livraison des logements dont les travaux sont en cours de finition, il s'agira de transférer 60 autres familles. Elles seront relogées à Kheir-Eddine, le chef-lieu de la même daïra concernée. M. O. T.