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Lettre ouverte A son excellence, monsieur le président de la république. A Monsieur le Wali de Mostaganem Objet : La société NAFTAL s'est accaparée de mon bien, je demande justice !
M. Boussouf Abdelkader - 52, avenue Benyahia Belkacem - Mostaganem A son excellence, monsieur le président de la république A Monsieur le Wali de Mostaganem Objet : La société NAFTAL s'est accaparée de mon bien, je demande justice ! Je viens respectueusement solliciter votre intervention, concernant une affaire qui ne cesse de trainer en longueur et qui n'a que trop duré et ce, depuis des années, malgré toutes les tentatives et les démarches entreprises et ce dans le cadre légal, aucune décision n'a été prise et la situation est au statu quo jusqu'à ce jour. La situation étant telle quelle depuis, que je me permets de vous interpeller afin que vous interveniez pour y mettre un terme. Pour mieux être au fait, aussi je tiens à vous expliquer la situation rétrospectivement, du fait que la genèse de la dite affaire, en elle-même est devenue de plus en plus compliquée de par les nombreuses péripéties que j'ai traversé et la bureaucratie dont j'ai été confronté et que je subis jusqu'à ce jour. Toutes les démarches auprès des administrations et des autorités concernées par ce dossier à savoir services des domaines, direction de l'environnement, justice d'où les nombreuses commissions qui se sont succédées sans que rien n'ait été réglé. Ce recours par le biais de cette lettre, vise à vous informer de l'injustice caractérisée dont je fais l'objet et espère que votre intervention dans ce dossier, me fera recouvrir mes droits qui ont été bafouées au su et au vu des administrations et instances sensées être impartiales dans ce dossier. Confronté depuis des années au mutisme des autorités, je suis las de faire le porte à porte, et malgré une décision de justice en ma faveur, aucune exécution n'a été faite. Cette lettre, vise aussi à interpeller, alerter l'opinion publique et les responsables de l'environnement, sur les risques pour le voisinage et qui vient de la station Naftal qui lui est mitoyenne. Les risques en question sont dus aux fuites d'essence, qui s'infiltrent dans le sous sol de tout le lotissement et en particulier sous mon garage, du fait que la station est mitoyenne à mon domicile. Je vous informe aussi que cette fuite a été signalée dans les temps, d'où le déplacement d'une commission sur les lieux diligentée par la protection civile et qui après constat, a émis des réserves sommant Naftal d'entreprendre certains travaux, du fait que le mur mitoyen risquait l'effondrement lui ordonnant aussi de revoir les normes de sécurité, surtout pour ce qui est du dépôt de stockage des bouteilles de gaz butane, d'où la mise en demeure pour revoir les installations et les normes de sécurité défaillantes surtout qu'il s'agit d'une station d'essence et que la moindre étincelle pourrait provoquer l'irréparable. Voir Procès verbal du 14 janvier 1995 ». Mais après cette visite, rien n'a été entrepris et les risques sont réels, d'autant plus que la station est mitoyenne à mon terrain et à mon domicile. Après le passage de cette commission, il a fallu plus de 6 ans et ce n'est que suite à mon entrevue avec le précédent wali M.Zoukh, qui s'est d'ailleurs déplacé sur les lieux pour constater de lui-même les faits et qu'un arrêté de fermeture de la station d'essence en date du 29 août 2001 a été signé. Cependant, force est de constater qu'après une année de fermeture, l'on a décidé de rouvrir la station enfreignant ainsi une décision préfectorale défiant par la même occasion l'autorité même d'un wali. Une fois encore, voyant que ces gens ne voulaient pas se plier à l'autorité, j'ai du saisir Mme le wali, qui a envoyé une autre commission de l'environnement sur les lieux pour enquêter en date du 8 avril 2007, cette dernière dans son rapport a émis les mêmes réserves que la précédente, et il ressort que Naftal ne détient même pas un acte de propriété lorsqu'il lui a été demandé, d'où la mise en demeure de 30 jours pour produire le document juridique qui prouve la jouissance du terrain où est implantée la station d'essence. Pressée par la commission, Naftal a du reconstruire le mur illicitement, cette commission dans son rapport a émis aussi d'autres réserves, concernant la sécurité des lieux et du voisinage et en particulier insistée, pour que tout soit mis en œuvre pour prévenir tout danger lors des opérations de dépostage, revoir les accessoires, prévoir des abris pour les extincteurs, revoir l'installation électrique jugée défaillante, procéder à une expertise des soutes de stockage et autres remarques non moins importantes et qui touchent de près la sécurité, tels que le mur qui sépare la station au terrain dont je suis propriétaire. Une autre commission toujours celle de l'environnement, s'est déplacée une autre fois sur les lieux en date du 3 décembre 2007 et n'a fait que confirmer les réserves prises par les précédentes commissions. Dans ce même sillage je tiens aussi à vous rappeler, qu'un huissier de justice s'était déplacé sur ordre du président du tribunal pour constater à son tour la situation qui demeure à ce jour en l'état. Aujourd'hui M. le wali, je vous lance un appel pour intervenir dans le cadre de vos fonctions et me tiens à votre entière disposition pour tout renseignement complémentaire, avec documents à l'appui, veuillez croire à l'expression de mon profond respect. Signé: Boussouf Abdelkader