A la veille de la campagne électorale, le Front de libération nationale (FLN), s'enfonce dans une nouvelle crise. Des membres du comité central opposés au secrétaire général du parti s'empressent à réunir les signatures nécessaires pour convoquer une session extraordinaire du comité central pour destituer Abdelaziz Belkhadem. Une source proche des dissidents à affirmé, hier, qu'il ne reste plus qu'une «dizaine de signatures» pour réunir le quorum nécessaire à la convocation d'une réunion extraordinaire du comité central. Ces dissidents, selon la même source, ont pu obtenir 220 signatures. Il leur en faut 232 pour pouvoir convoquer une session extraordinaire de «l'instance souveraine du parti entre deux congrès». «Nous allons les obtenir dans les prochaines heures » ont affirmén, certains de ses opposants à notre source. De son côté, le secrétaire général du FLN Belkhadem affiche un optimisme béat, en déclarant jeudi qu'il n y a aura pas de comité central avant les législatives. Manière de suggérer que s'il devait partir, ce sera fait une fois l'échec aux élections confirmé. Seulement , si le quorum et atteint , statutairement, Belkhadem est tenu de se plier aux règlements du parti stipulant que les deux tiers du comité central peuvent convoquer la réunion du CC pour un retrait de confiance. Ce dernier semble revigoré par les résultats d'un sondage aux conclusions pour le moins douteuses d'un confrère, selon lesquelles le FLN arriverait en tête, le 10 mai prochain.