La campagne électorale pour les législatives du 10 mai à Sidi-Bel-Abbès a amorcée sa deuxième semaine, sans pour autant attirer la foule, comme ce fut le cas dans le passé. Elle se passe dans l'indifférence. Comme l'accorde-t-on à le dire. Pourtant les autorités locales ont mobilisé tous les moyens logistiques. Notamment les supports d'affichages des listes des candidats au prochain parlement implantés dans plusieurs parties de la ville, suivant la règlementation. Mais l'on déplore une certaine anarchie qui règne en matière d'affichage. D'où, des photos de candidats déchirées des panneaux, comme ce fut le cas à Sidi-Djilali. Tandis qu'au boulevard de la République, c'est des dizaines de photos des candidats qui ont été collées sur le marbre de la façade du théâtre régional de Sidi-Bel-Abbès… quel gâchis ! Alors que des supports d'affichages sont vides, quelle intelligence. Au niveau de la place du 1èr novembre, ex. Carnot de-là cité de la Mekerra, de citoyens sont devant des panneaux d'affichage des candidats et discutent de tel ou tel homme qu'il faut, chacun exprime ses idées à cette échéance. Par ailleurs de nombreux partis ont ouvert des permanences à travers certains quartiers pour courtiser les électeurs. La campagne a démarré timidement où les salles des meetings sont à moitié vides. Il semble que cette indifférence envers la campagne électorale est due, selon des témoignages recueillis par des citoyens, toutes sensibilités confondues à la cherté de la vie , avec dame pomme de terre et le reste, les chaines chaque fin du mois, les pauvres retraités ont une idée, Par ailleurs , à la place du 1èr novembre, qui est également le lieu de rendez-vous des fans d'El-Khadra , l'on discute à bâtons rompus de l'éventuelle chance d' accéder en ligue1 et ne sont pas curieux de voir les listes affichaées des candidats, tout juste près d'eux, ils ne parlent que de la rencontre de vendredi entre l'USMBA et Annaba.