Le directeur de l'ADE, semble être protégé par un cercle mafieux qui se sucre aux dépens de l'entreprise, il croit gérer cette institution selon son bon vouloir bafouant les lois qui régissent le secteur public et continue à régner dans l'anarchie, passant même outre les décisions de justice. Au su et au vu de tout le monde, il contredit la décision de justice qui annule le PV d'installation de la section syndicale non reconnue par l'UGTA, pire encore il l'a défit en nommant le président de ce syndicat à la tête de la commission des œuvres sociales et ordonne le changement de pouvoir des signataires au profit de ce pseudo-responsable syndical .Ce dernier, profitant de son pouvoir décisionnel ,il signe une dizaine de chèques et fait d'importants retraits de sommes d'argent. Cette institution depuis quelques semaines, est devenue le théâtre d'un bras de fer qui oppose le directeur et le syndicat élu par les travailleurs en soutenant l'autre syndicat illégitime, installé par ses soins et ce avec la complicité de deux ex membres de l'Union de wilaya UGTA de Mostaganem faisant tout pour écarter les membres qui ont été élus officiellement. La situation est des plus préoccupantes et plus le temps passe, plus le climat de travail se dégrade au risque de déstabiliser cette unité. En effet, dans cet imbroglio, le syndicat légitime reproche au directeur d'être à la base de ce conflit intersyndical, qui oppose les travailleurs entre eux d'où la politique de division employée, par ce gestionnaire pour régner en maître absolu, faisant la sourde oreille et passant outre la décision de justice qui désigne le dit syndicat comme légitime, selon le secrétaire général de cette dernière . UNE NOUVELLE DEROGATION DE SIGNATURE ET DES RETRAITS DE SOMMES D'ARGENT ..?! En plus de passer outre une décision de justice, le directeur vient de récidiver dans cette ligne de conduite qui lui est si chère, car le président de la commission des œuvres sociales de l'ADE de Mostaganem M. Benmeridja Mohamed, a adressé, une opposition au directeur de la BADR en date du 12 mai 2012, dont le journal Réflexion détient une copie. Ce dernier, se dit surpris par cette lettre destinée au directeur de la BADR Banque et dans laquelle il l'avait purement et simplement écarté, lui enlevant les prérogatives et le pouvoir de décision quant à la signature pour les déléguer à M. Mohamed AEK désigné en qualité de président de la commission des Œuvres sociales et à M. Fethi Lazreg en tant que comptable cosignataire. Dans cette lettre à la BADR, le directeur de l'ADE a fait comprendre que M. Benmeridja Med n'était plus président de la dite commission et ce sans consulter la section syndicale légitime. Le directeur de l'ADE s'est référé au procès verbal d'installation n° 24 du 12 octobre 2011, validé par l'huissier de justice et contresigné par 2 ex syndicalistes, radiés par le bureau de l'union de wilaya UGTA de Mostaganem, et où il demande par lettre n° 700 du 26 octobre 2011, « Le dégel du compte des Œuvres sociales par le pouvoir de dérogation de signature de M. Mohamed AEK et Fethi Lazreg seuls signataires pour mouvementer le dit compte ». Dans ce même contexte il y a lieu de rappeler que les 2 ex membres du bureau de wilaya UGTA de Mostaganem, avaient été radiés en 2004 et font l'objet de poursuites pénales, par l'union de wilaya UGTA de Mostaganem, pour avoir signé le procès verbal d'installation, concernant la section syndicale créée par le directeur de l'ADE, et sont accusés d'usurpation de fonction. LA DECISION DE JUSTICE AU PIED DU MUR Malgré que le conflit subsiste à l'ADE, à savoir : que la section syndicale élue par les travailleurs en toute transparence et installée conformément aux statuts de l'UGTA, il y a lieu de rappeler encore une fois, que celle-ci a été confirmée dans ses activités et ce par décision de justice en date du 19 février 2012. Une décision de justice qui a tranché dans le conflit donnant ainsi la légitimité à cette dernière présidée par M. Lakehal Lakehal , contre celle créée par le directeur de l'ADE et chapeautée par Mohamed Aek alors que le jugement est souverain. Il est clair que le directeur de l'ADE n'a pas l'intention d'exécuter cette décision de justice. Aussi, au lieu de procéder à la dissolution de cette section syndicale illégitime, il continue à défier la justice et est allé encore plus loin dans son entêtement, en nommant M. Mohamed Aek, président de la commission des œuvres sociales en enfreignant toutes les lois, lui donnant envers et contre tous le pouvoir de décision et de signature au profit des responsables de la section syndicale déclarée illégitime par la justice. Profitant de ce pouvoir décisionnel, ce nouveau président de la commission des œuvres sociales fraichement parachuté, sans perdre de temps a libellé une dizaine de chèques et a fait un retrait d'une somme importante d'argent, pour diverses prestations et achats, et le journal Réflexion détient une copie de la correspondance destinée à la BADR comme signalée ci-dessus ainsi que des copies de chèques, voire à titre d'exemple en référence : « chèque n° 1071962… série W.D. » L'affaire du conflit intersyndical de l'ADE, n'est pas près de connaitre son épilogue et risque de faire éclater, d'autres scandales qui sont , ni plus ni moins liés à la gestion de cette unité. En créant cette section syndicale le directeur veut s'en servir comme une sorte de « barreaudage » et de bouclier. Au moment même où nous rédigeons cet article, un membre de la section syndicale, nous a contacté par téléphone et vient de nous informer qu'il a été suspendu par le directeur, pour avoir soutenu ses confrères ce qui prouve que le conflit risque de s'envenimer dans les jours à venir. Il est clair, que ce conflit perdure pour se demander, qu'elles seraient les conséquences si cela venait à empirer et que les choses dérapent dans un sens ou un autre. La situation conflictuelle, en elle-même n'est pas bonne pour l'image de cette institution vitale pour le citoyen, qui attend d'elle d'être performante et à la mesure de sa mission. Aussi, la raison doit l'emporter sur les conflits personnels qui ne feront qu'exacerber le climat social, si la tutelle ne met pas fin à cette situation qui est loin d'être terminée, si l'on juge par le rapport de force qui pour le moment est du côté des syndicalistes légitimes et de la justice seule habilitée a enrayer ce conflit, car en fin de compte la justice primera sur le diktat..