Ali Belhadj l'ex numéro deux du Front islamique du salut (FIS) fait encore parler de lui. S'adressant au site internet de la chaine « Al Arabiya », il indique que la nouvelle assemblée issue des élections législatives du 10 mai dernier, est « illégitime » et appelle à sa « dissolution ».Commentant les déclarations du ministre de l'intérieur, Daho Ould Kablia, qui avait demandé aux députés qui s'étaient prononcés pour un boycott de la nouvelle assemblée de respecter l'état de droit ou de démissionner , Belhadj a répliqué que lui et ses sympathisants avaient fait une marche, vendredi dernier, pour protester contre les propos du ministre.« Pourquoi n'ont-t-il pas respecté la constitution et l'état de droit lors des élections législatives de 1992, quand le FIS l'avait remporté ? » Objecte Ali Belhadj. Concernant le devenir du parti dissous, l'ex numéro deux, reste optimiste quant à son retour affirmant travailler pour « réimposer son retour » sur la scène politique nationale. Questionné sur le la charte pour la paix et la réconciliation nationale, Belhadj répond qu'il » n'est pas concerné par les lois de cette charte » ajoutant pour certainement se faire bien comprendre « Je ne l'a reconnais pas et je continuerai à revendiquer pacifiquement nos droits civils ».