A l'occasion de la journée de l'enfance qui coïncide annuellement avec le premier juin, plusieurs associations ont saisi avec bienveillance cette occasion pour se rendre aux chevets des enfants malades à l'hôpital. [Lettre ouverte d'une fillette de 8 ans au wali de Mostaganem] Parmi ces pauvres enfants alités, une enfant au visage angélique, avec une voix à peine audible, nous fait signe. Le journal « Réflexion » qui était présent comme de coutume, répond favorablement et avec délicatesse à l'appel de la gamine. Et à ce moment bien précis, elle nous remet innocemment une lettre paraphée en langue arabe, écrite de ses propres mains où elle nous supplie de la publier pour qu'elle puisse avoir un écho sur les responsables de la wilaya et à leur tête le wali. En effet, la petite gamine à travers son message a tenté de sensibiliser les pouvoirs publics au niveau de la wilaya pour conjuguer davantage leurs efforts afin de protéger les enfants des affres des automobilistes et chauffards qui ne respectent pas le code de la route. Elle dira : « Loin de me lamenter sur mon triste sort, sachez bien monsieur le wali qu'aujourd'hui, je pleure le cas de centaines d'enfants victimes d'accidents de la circulation faute à l'inattention des adultes qui ne se soucient pas le moindre du monde quand ils se trouvent perché sur un volant. Sachez monsieur que je suis depuis deux interminables mois hospitalisée à l'hôpital suite à un accident de circulation. En effet, j'ai été innocemment victime d'un bus qui m'a violemment heurté à proximité de mon école « Azza Ahmed « à Debdaba. Le chauffeur du bus en faute n'avait pas pris toutes les dispositions règlementaires quant au respect du code de la route. Les bus s'arrêtent dangereusement devant notre école ce qui cause beaucoup de désagréments aux écoliers. Aussi, je tiens à vous informer M. le wali que depuis mon accident, déjà deux mois se sont écoulés que je ne me suis pas rendue à l'école. Tout me manque, mes copines de classe, ma maitresse. Qui pourra me rendre le sourire aujourd'hui quand je pense à tout ce gâchis qui nous rend la vie très angoissante. Je saisi aussi l'occasion M. le wali de vous informer que plusieurs appels ont été lancés de par le passé pour mettre un terme à cette anarchie qui règne en maitre absolue issue de comportements irresponsables de chauffards , d'installer des ralentisseurs à proximité de notre école, afin de préserver la vie d'innocents enfants qui sont souvent victimes de mortels accidents de circulation ou bien handicapés pour la vie.