Le tribunal criminel de Guelma a condamné quatre personnes inculpées dont une femme divorcée, âgées respectivement entre 33 et 53 ans pour une panoplie de délits à savoir de faux et usage de faux, constitution de bandes de malfaiteurs, d'escroquerie, falsification de procès verbaux administratifs et abus de pouvoir dans l'exercice de ses fonctions pour un employé à l'OPGI. Les inculpés dans cette scabreuse affaire laquelle les tenants et les aboutissants remontent au mois d'avril 2011 suite à des investigations mises en branle par la police judiciaire de la sureté de wilaya de Guelma au sujet d'une plainte déposée par huit individus auprès du procureur de la République prés le tribunal de Guelma à l'encontre du mis en cause D.A âgé de 53 ans. Les personnes plaignantes accusent le mis en cause d'escroquerie, car ce dernier leur avait vendu des logements avec des actes de propriété falsifiés. L'enquête poussée à la limite de la cime par la police judicaire à permis d'identifier la principale inculpée qui n'est autre qu'une femme divorcée. Cette dernière usait de toutes ses ruses pour tromper la vigilance des victimes qui étaient dans le besoin pour acquérir un logement social à Guelma en leur promettant des actes de propriété en bonne et due forme contre des sommes d'argent importantes. Les logements en question ayant fait l'objet d'escroquerie étaient inoccupés et appartenaient soit à l'OPGI, soit à des entreprises publiques soit à des personnes qui se trouvaient hors de la wilaya ou à l'étranger. La principale inculpée M.A âgée de 34 ans à déclaré en audience qu'elle avait reçu les actes de propriété du dénommé M.CH qui était employé à l'OPGI, or ce dernier a totalement nié sa relation avec la principale inculpée. Quant au quatrième inculpé S.O âgé de 33 ans propriétaire d'un commerce en équipements informatiques a complètement nié toute relation avec les inculpés en avouant que ces derniers se sont présentés à lui dans son commerce en tant que clients pour photocopier légalement leurs documents, de même que le réajustement d'une photo d'identité de femme divorcée sur demande de l'inculpé M.CH. Toutes les charges retenues contre les inculpés étaient indiscutables vu les preuves tangibles que personne ne pouvait contester même les 13 avocats représentants la partie civile et les inculpés ainsi que les responsables de l'OPGI et des impôts. Quant au procureur général qui a longuement axé son réquisitoire sur le caractère dangereux du crime ainsi que les divergences dans la déclaration des inculpés qu'ils ne se connaissent pas et requiert 20 ans de réclusion criminelle contre les accusés. Quant aux plaidoiries des avocats en faveur de leurs mandants afin de les disculper des charges retenues contre eux, n'ont pas influencé sur le tribunal criminel qui a rendu son verdict tard dans la nuit. 9 ans de réclusion criminelle à l'encontre de tous les accusés.