Le douar des « Ouled Hadj Ali », un hameau constitué de plus d'une centaine de foyers, est situé au pied des monts de la Dahra orientale, à une dizaine de kilomètres au sud du chef lieu de la commune d' Ouled Boughalem. Les habitants de cet hameau de l'Algérie profonde souffrent quotidiennement, et à longueur d'année, le martyre à cause de cette fosse sceptique qui déborde sans cesse. Cette fosse reçoit les eaux usées de plus de deux cents foyers. Les eaux usées qui en débordent rendent l'air étouffant de par les odeurs nauséabondes qui se dégagent, surtout en cette période de grande chaleur. Cet état de fait a aussi favorisé la prolifération des moustiques qui bousculent la quiétude des habitants. Selon les déclarations d'un représentant des « Ouled Hadj Ali », la commune procède rarement à la vidange de la fosse, peut être, à cause des moyens limités dont elle dispose. De sources fiables, la solution définitive réside dans le raccordement de cette fosse avec l'extrémité du réseau principal du rejet des eaux usées qui aboutit au site de la future station d'épuration d'Ouled Boughalem. Le point de raccordement est situé à quelques trois kilomètres au nord de ce douar. Cette solution idéale, si elle serait adoptée, réglera sans doute et définitivement les problèmes d'assainissement de tous les douars de la région sud de la commune, soit le tiers de la population globale. En attendant les crédits nécessaires pour raccorder les deux parties du réseau d'assainissement de la partie sud de la commune, les « Ouled Hadj Ali » continuent à inhaler les odeurs nauséabondes et à subir les fâcheuses morsures des moustiques.