Les habitants de la wilaya d'Oran, et surtout ceux du quartier d'El Hamri et de la localité de Sidi Chahmi, ont vécu une soirée cauchemardesque, jeudi dernier, où deux crimes crapuleux ont eu lieu apprend-on de sources officielles relevant de l'Etablissement Hospitalo-universitaire (EHU), 1er novembre, de l'USTO. En effet, et en ce qui est du premier meurtre, il est survenu au niveau du vieux quartier populaire d'El Hamri, où une bagarre entre un groupe de malfaiteur et un jeune homme a éclaté, nous précisera notre interlocuteur. Ce jeune homme de 23 ans, qui a été tabassé, est allé chercher de l'aide parmi ses amis. Un seul d'entre eux a répondu présent, le dénommé F.N., âgé de 20 ans, qui lui viendra au secours, muni d'une arme blanche. La bagarre sera, de nouveau, déclenchée, et au milieu de cette grande foule, le « renfort » a été mortellement poignardé par son... ami, accidentellement. La victime a été, directement, évacuée par les enfants du quartier, vers les UMC du CHU d'Oran, où elle succombera à ses blessures. La dépouille du jeune homme a été acheminée vers la morgue de l'EHU, et le malheureux coupable a été, sur le champ, appréhendé par les agents de la police des UMC. Par ailleurs, et au niveau de la localité de Sidi Chahmi, un jeune homme de 39 ans, qui était à bord de sa voiture de marque Hyundai Atos, a été surpris par un groupe de malfaiteurs, armé jusqu'aux dents d'armes blanches, qui l'ont attaqué dans le but de le déposséder de son véhicule. Mais la tâche des malfrats s'est avéré dure, surtout que leur victime a fait preuve d'un grand courage, et a résisté. Mais ce courage lui, finalement couté la vie, sachant que ces meurtriers n'ont pas hésité une seule seconde d'en finir avec le jeune homme, en l'égorgeant, avant de s'emparer de sa voiture, le laissant gisant dans une grande marre de sang. Il aura fallu plusieurs heures pour que le signalement et la découverte du cadavre soient faits, par les éléments de la brigade de la gendarmerie nationale du chef lieu. La dépouille a été directement acheminée vers la morgue de l'EHU, et une enquête a été ouverte par les hommes du Darak El Watani pour retrouver les auteurs de cet acte inhumain.