Lors de notre passage au niveau de la commune de Lardjem, on a pu constater qu'énormément de choses faisaient défaut et beaucoup reste à faire concernant le développement, certaines commodités et malgré leur importance ne sont plus disponibles. En effet, à moins de trois kilomètres du chef lieu de la daïra se trouve la localité de Ouled Aicha, cette bourgade qui manque de tout et où l'inertie règne depuis très longtemps, le constat est alarmant notamment en ce mois de Ramadhan caractérisé par cette période de grande chaleur où l'on enregistre toujours un plus dans la consommation et l'utilisation de l'eau. Devant cette situation, les habitants de cette agglomération endurent un vrai calvaire du à l'absence d'eau potable, à la mosquée de « Hassan Bnou Ali »l'eau est plus précieuse qu' autre chose, elle est si rare au point où certains bienfaiteurs et dans le but de « réanimer » cette mosquée avaient installé dans la salle des ablutions une caisse sur laquelle est écrit un appel aux bienfaiteurs de participer au don afin de pouvoir acheter de l'eau pour les ablutions des fidèles, le colporteur qui est l'un des habitants du douar précise qu'il le fait même s'il ne reçois pas de l'argent et ajoute que depuis des années, il parcoure une longue distance jusqu'aux sources pour s'approvisionner en eau potable et venir remplir la citerne de la mosquée et cette dure situation, personne n'a bougé le petit doigt pour « assister » cette mosquée et cette population oubliée. Selon certaines informations recueillies auprès de nos interlocuteurs, cette dure situation a toujours été évoquée aux responsables locaux mais personne ne leur est venu en aide et visiblement elle risquera de prendre un peu plus de temps pour que ces responsables comprennent que l'installation d'un simple robinet en fontaine à partir de la conduite principale qui n'est qu'à quelques mètres seulement résoudrera définitivement ce problème et ne sera qu'un mauvais souvenir.