Les habitants de la cité Diar El Hana, ont manifesté lors de la matinée d'hier, lundi 5 mars 2012. Ils ont bloqué la route principale, qui relie Tijditt à la route du port. L'objet de cette contestation est le danger qui menace leurs vieux immeubles, qui risquent de se fissurer ou carrément s'effondrer à cause des travaux engagées pour la réfection de la chaussée. Les gros engins de défrisage et de décapage du goudron provoquent des vibrations qui menacent sérieusement l'état de leurs bâtisses datant des années 50. Justement, un mur a cédé et s'est effondré, sur une voiture (Peugeot 505) stationnée au niveau du parking de la cité, à cause de ces mêmes travaux. Les riverains ont exigé la présence du wali pour lui exposer le problème. Il faut rappeler que le premier responsable de l'exécutif avait parlé du cas de la cité Diar El Hana, dont les citoyens seront relogés dans le cadre de l'habitat précaire. A l'image des quartiers plateau marine, Derb, Tobana, Tijditt et Arsa, les citoyens de ces quartiers attendent avec impatience leur relogement car la situation n'a que trop duré pour certains, qui attendent depuis des années. Le chef de la daïra estime que cette fois, les quelques 1300 familles recensées dans le cadre de l'habitat précaire ne seront pas déçus car toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour barrer la route aux éventuels fraudeurs et tricheurs, qui ont pu bénéficier par le passé d'appartements pour les louer ou les revendre. C'est justement cette situation qui a précipité Mostaganem et ses environs dans cette spirale de contestations depuis quelques mois. Le cauchemar devrait bientôt s'estomper pour beaucoup de familles, qui vivent dans des conditions inhumaines.