La colère des gardes communaux est montée d'un cran après la décision de suspendre le délégué de Bouira, Aliouat Lahlou, et le gèle des salaires de prés de 600 gardes communaux par le wali de Bouira. En revanche, les gardes communaux organiseront, prochainement, un sit in national à Bouira . Le dossier des gardes communaux se durcit, avec l'ouverture d'un nouveau front de la contestation. Les gardes communaux organiseront, prochainement, un sit in national à Bouira en réaction à la décision de suspension des salaires de plus de six cents éléments prise par le wali de Bouira indique, ce dimanche 29 juillet, Aliouat Lahlou, délégué national et représentant de cette wilaya. M. Aliouat fait partie des personnes suspendues et privées de leur salaire par le wali de Bouira. La date sera fixée demain lundi 30 juillet, ajoute t il. Déjà, dans la matinée de dimanche, près de 1 200 gardes communaux ont bloqué le siège de la wilaya de Bouira, selon lui. Par ailleurs, le champ où campent les gardes communaux ainsi que leurs familles ne cesse de recevoir d'autres arrivants venus des quatre coins du pays. Ni le jeûne, ni la chaleur ni la pression des autorités à leur égard, ne semblent altérer leur détermination, explique Aliouat Lahlou, porte-parole des gardes communaux et délégué de la wilaya de Bouira. Aujourd'hui, ils sont quelque 25 000 gardes communaux à camper sur place, précise t il. Des gardes communaux venus de plusieurs wilayas. « Nos camarades venant de toutes les wilayas continuent à affluer vers Boufarik », affirme t il. Le sit in ouvert des gardes communaux, entamé depuis près d'une dizaine de jours à Boufarik, se poursuivra jusqu'à la satisfaction de leurs revendications, selon Aliouat Lahlou.