La localité d'Aïn El Beïda a été, dans la nuit de samedi à dimanche, le théâtre d'un crime crapuleux, perpétré à l'encontre d'un jeune homme de 32 ans, répondant aux initiales de Z.M., apprend-on de sources officielles des urgences médicochirurgicales, relevant du centre hospitalo-universitaire d'Oran (UMC du CHUO). En effet, et d'après notre même interlocuteur, il s'agit d'un jeune homme qui s'est fait attaqué par un groupe de malfaiteurs armés jusqu'aux dents d'épées, de couteaux et battes de base-ball. Dans un premier temps, une altercation entre la victime et un membre de ce groupe, a éclaté, et c'est à ce moment là que le reste du groupe interviendra, avec leurs armes blanches. Le jeune homme sera poignardé par une dizaine de coups d'armes blanches au niveau de la tête, des reins, de la jambe et bras gauches, du bassin..., ne laissant aucun endroit de son corps, avant que les malfrats ne prennent la fuite, laissant leur victime par terre, gisant dans une grande mare de sang. Sitôt alertés, par des citoyens, les éléments de la protection civile, ainsi que ceux de la brigade de la gendarmerie nationale du chef lieu, se sont rendus sur les lieux du terrible drame, et ont trouvé le jeune homme dans un grave état. Après lui avoir procuré les premiers soins, les sapeurs pompiers ont évacué le jeune homme vers les UMC du CHU d'Oran, où il a subi plusieurs interventions chirurgicales, avant qu'il ne soit admis au service de la réanimation. Selon notre source, plusieurs chirurgiens ont collaboré pour essayer de sauver le jeune. « Le pauvre est resté plus de 06 heures au bloc opératoire. Nous n'avons jamais vu une personne rester aussi longtemps dans un bloc des UMC » nous dira notre source. Mais malgré tous les efforts du staff médical, le jeune homme n'a pas pu survivre à ses graves blessures, et rendra l'âme vers les coups de 22h, dans la nuit de dimanche. Sa dépouille a été acheminée vers la morgue de l'Etablissement Hospitalo-universitaire (EHU) 1er novembre de l'USTO, pour une autopsie, et une enquête a été ouverte par les éléments de la brigade de la gendarmerie nationale du chef lieu pour retrouver les auteurs de cet acte criminel. Il est à signaler que depuis le début du mois sacré de Ramadhan, la localité d'Aïn El Beïda, relevant de la commune d'Es Sénia, a été le théâtre de deux meurtres, dont celui d'un jeune malien, qui a été tué, la semaine dernière, quand un groupe de malfrats l'ont attaqué pour le dépouiller de ses biens. Ainsi, cette région d'Oran est classée en pôle position du podium de la criminalité durant ce mois sacré de Ramadhan. Pour rappel, le mois de la piété et de la miséricorde a enregistré 05 meurtres, depuis son premier jour.