Les 220 candidats pour le poste d'aide soignant ayant concouru l'année précédente, perdent espoir d'intégrer l'Institut paramédical d'Oran, devant le rejet des recours déposés auprès de la direction. Les inscriptions des nouveaux candidats, pour l'accès à l'école de formation paramédicale d'Oran ont pris effet la semaine dernière au niveau de l'établissement sis à la rue Mohamed Khemisti, au niveau du centre-ville. C'est le retour à la normale annonce nos sources, vu que les nouveaux prétendants à la formation étaient en attente, jusqu'à cette semaine. En effet, ces derniers étaient tributaires d'un arrêté interministériel, qui avait bloqué le processus. Sauf que cette année la situation n'a pas trop évolué, mais plutôt régressé, étant donné que les candidats n'ayant pas obtenu leurs diplômes de baccalauréat se sont vus éliminer de facto. Non seulement cela, mais la formation aura été prolongée d'une année pour cette session, soit quatre ans, 2 ans de tronc commun et 2 autres années pour la spécialité. Le rejet des candidats restera l'un des faits saillants de ce changement. L'exclusion des niveaux de la 3ème année secondaire pour l'accès à la filière aide-soignant de santé publique est vraisemblablement atterrante, estiment les infortunés, vu que cette filière qui concerne l'hygiène corporelle des malades et de leur environnement, est une exécution des soins infirmiers de base et des tâches qui sont inhérentes au pensionnat. Notons que cette décision ne dérogera pas aux autres filières. En effet c'est aussi valable pour les trois autres spécialités de la filière soins, à savoir auxiliaire de puériculture, hygiène corporelle de l'enfant, de la mère et de leur environnement, hygiène hospitalière et entretien du matériel, etc., assistant en fauteuil dentaire (accueil, installation du patient, préparation des dispositifs médicaux, informations et conseils d'hygiène bucco-dentaire aux patients, etc.). La filière infirmier, également accessible par le bac, quant à elle, comprend cinq grades, à savoir infirmier breveté, infirmier diplômé d'Etat, infirmier de santé publique et infirmier spécialisé de santé publique et infirmier major de santé publique. La filière rééducation et réadaptation, quant à elle, comprend 10 spécialités, à savoir diététicien, ergothérapeute, prothésiste dentaire, appareilleur orthopédiste, kinésithérapeute, opticien lunetier, orthoptiste, psychomotricien, pédicure podologue et audioprothésiste. En attendant le lancement de cette formation, les assujettis à ce rejet de candidature espèrent que la tutelle puisse prendre en considération leur souhait de participer à cette formation.