Quelque 288 stagiaires sont en formation à l'école paramédicale de Jijel qui se révèle être, selon ses responsables, un "précieux pourvoyeur de postes d'encadrement pour les structures sanitaires locales et régionales". Anciennement dotée du statut d'hôpital de wilaya, cette structure, conçue originellement pour servir d'hôtel, a été reconvertie en école en 1975 pour prendre en charge la formation des personnels paramédicaux, aussi bien pour les besoins de la wilaya de Jijel que pour ceux d'autres wilayas du pays. Elle a même dépassé sa vocation régionale puisqu'elle accueille deux stagiaires de Djibouti qui y suivent une formation de laborantins. Lors de journées "portes ouvertes", qui s'y tiennent jusqu'au 14 mai, l'école présente toute une panoplie de filières en mesure d'accueillir des jeunes titulaires du baccalauréat de l'enseignement secondaire. Ils y bénéficieront, a-t-on fait observer, d'une formation avec "placement garanti" au sein des structures sanitaires publiques, comme les hôpitaux, les polycliniques, centres de santé ou autres. A l'heure actuelle, cet établissement assure la formation dans cinq branches paramédicales, à savoir celles des infirmiers diplômés d'Etat (IDE), soins psychiatriques, anesthésistes - réanimateurs, laborantins et soignants en bloc opératoire. L'accès à ces branches nécessite le baccalauréat, tandis que les élèves du niveau de 3e année secondaire peuvent y accéder pour une formation d'aide-soignant d'une durée de 18 mois, ont précisé les responsables de l'école. Cet établissement qui dispose de deux internats (garçons et filles), forme pour les besoins des wilayas de Skikda, Mila, Tébessa, Béjaïa, El-Tarf, Guelma, Khenchela, M'sila, Batna et Sétif. Il a accueilli, pour l'année de formation 2008-2009, deux stagiaires de Djibouti. L'école paramédicale de Jijel a envoyé 47 de ses stagiaires en formation dans d'autres structures pour les spécialités de sages-femmes, auxiliaires médicaux en anesthésie, réanimation, manipulateurs radio (MRX), masseurs - kinésithérapeutes, assistants sociaux et appareilleurs orthopédistes. Approchés par l'APS, des stagiaires de Mila, de Béjaïa et de Jijel ont souligné la "qualité des cours théoriques et pratiques dispensés" ainsi que les "bonnes conditions de travail". R.R