Les dettes la CNAS (Caisse nationale des assurances sociales), la sécurité sociale algérienne, auprès de l'Assistance-publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) s'élèvent à 20 millions d'euros, selon des chiffres fournis dimanche 14 octobre par l'hebdomadaire le Journal du Dimanche (JDD). Chiffes contestés en mars 2012 par la CNAS et par le gouvernement algérien. Sur les 50 millions d'euros contractés par AP-HP auprès des organisations étrangères, la sécurité sociale algérienne constitue le plus important débiteur avec une ardoise d'environ 20 millions d'euros, mentionne le JDD dans son édition du dimanche 14 octobre. D'autres pays sont également redevables auprès de cet établissement, à l'instar du Maroc (10 millions), des pays du Golfe (10 millions) et de la Tunisie (environ un million). Certains pays Africains, le Portugal, la Libye et les Etats-Unis détiennent des ardoises mais avec des montants inférieurs à un million d'euros. Pour Patrick Pelloux, urgentiste et syndicaliste, les pouvoirs publics français ferment les yeux sur ces créances pour des raisons diplomatiques. « C'est une veille histoire, dit-il au JDD. L'AP-H est un outil diplomatique pour la France. Pour l'Assistance-publique-Hôpitaux de Paris, « c'est un dossier prioritaire. Les choses avancent », indique une source au JDD. A noter que la Caisse nationale des assurances sociales est signataire depuis plusieurs d'années de conventions avec des hôpitaux français et étrangers pour la prise en charge de patients algériens dont les soins nécessitent une hospitalisation dans des services hospitaliers nettement plus performants que ceux qui existent en Algérie.