Et vlan, voilà une autre mise à jour pour les élections locales de la part de si-Dahou, spécialement conçue pour barrer la route à nos imminents élus de la Nation dans leurs projets de rallier les élections locales. C'est dire qu'une fois leur mandat très prochainement expiré tout comme leur immunité, certains qui font carrément dans l'informel, risqueront bel et bien d'être accablés par certains dossiers pas du tout orthodoxes. La décision du ministre de l'intérieur est l'on ne peut plus claire : Les sénateurs n'auront pas le droit de se présenter aux élections locales. En fait, l'origine de cette décision n'est autre qu'une alerte émise par les services concernés par les élections, faisant état de 5 candidatures formulées par des sénateurs en exercice ! Un acte inédit, pour le moins cocasse. Car l'initiative de ces sénateurs ne renseigne que sur l'étendue de la méprise des lois qui frappe la classe politique puisque le cas d'espèce, achoppe sur l'article 108 de la Constitution et de la loi électorale qui interdit à un élu porteur d'un mandat national de déposer sa démission qu'en des circonstances bien déterminées. Par ailleurs, la décision du ministre est irrévocable puisque le gouvernement ne reculera pas sur ce point, a affirmé Dahou Ould Kablia, hier mardi, en marge d'une réunion consacrée à la présentation du plan d'action du gouvernement au Conseil de la Nation. « Sur les huit sénateurs qui avaient l'intention de présenter leur candidature aux locales du 29 novembre, 5 ont retiré leur dossier », a indiqué Mr Ould Kablia. Les trois autres cas sont traités par le tribunal administratif qui devrait rejeter leurs candidatures. Et pour le ministre, ces cas serviront d'exemple aux autres sénateurs tentés par l'aventure électorale.