L'expulsion des subsahariens clandestins par les autorités marocaines vers ses frontières Est avec l'Algérie devient de plus en plus fréquent. Cette semaine encore, selon des organisations marocaines de défense des droits de l'homme, 266 migrants venus d'Afrique subsaharienne interceptés sur leur chemin pour entrer clandestinement sur le territoire espagnol ont été redirigés vers l'Algérier Selon toujours la même source, ils ont été délogés des régions de Titouane, Oujda, Nadhor, El Hoceima, Taourirt et Rabat. Ces clandestins sont pour la plus part originaire des pays comme le Nigeria, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, le Sénégal, le Congo, et l'Algérie selon les précisions fournies par ces mêmes organisations. Cette opération s'est déroulée dans des conditions humanitaires très difficiles puisqu'elle est survenue avec la dégradation des conditions atmosphériques. Alors que parmi ces migrants se trouvaient des blessés, des mineurs et des femmes enceintes. Ils ont été regroupés dans la forêt de Sidi Maafa non loin des frontières algériennes. Les organisations humanitaires ont sollicité les autorités marocaines pour ne pas renvoyer 23 d'entre eux (femmes enceintes et mineurs) mais en vain. On redoute que ces migrants clandestins ne soient abandonnés, comme fut le cas par le passé, dans des endroits isolés.