Nous avons sillonné les hôpitaux, certains centres de proximité, les maternités et les polycliniques, nous avons questionné le personnel médical, paramédical et administratif, nous possédons des informations fiables sur les différents dysfonctionnements que rencontre ce secteur. Alors nous nous arrogeons le droit de poser nos questions aux responsables concernés. Espérons qu'ils seraient réactifs et communicatifs à notre démarche; car la santé du citoyen n'a pas de prix et du fait que l'Etat a injecté suffisamment de moyens financiers dans ce secteur, son personnel à présent stable et bien rémunéré, le citoyen est en droit aujourd'hui d'exiger en retour la performance dans la prestation, ainsi que sur les différents actes médicaux et rien d'autres. Savez-vous que la clinique maternité est saturée; avez-vous envisagé de renforcer ses capacités d'accueils. Y- a-t-il un plan de restructuration de cette clinique pour répondre à la densité démographique actuelle de la wilaya ? Pourquoi à ce jour 20 mois de retard pour la livraison du nouveau projet d'aménagement du bloc opératoire de l'hôpital «Che Guevara » ? Pourquoi a-t- on proposé à la tutelle sa fermeture au beau milieu de l'année budgétaire et sans avoir planifié le projet à l'avance? Les chirurgiens en arrêt technique où sont-ils passés pendant tout ce temps ? Pourquoi ne peut-on pas obtenir toutes les analyses médicales en laboratoire public ? Pourquoi les patients programmés pour des opérations chirurgicales, ne seront-ils pas pris en charge pour le bilan préopératoire complet au niveau même de l'hôpital, les services les obligent en particulier des personnes démunies à galérer auprès du secteur privé. Pensez-vous que deux ambulances au niveau de l'hôpital « Che Guevara » suffiront-elles pour une population de 200.000 habitants si on intègrerait Mazagran et Hassi Mamèche ? Nous avons entendu à la radio Dahra, une cancéreuse lancer un appel de détresse qui quémande une contribution financière pour faire fasse à ses dépenses, alors que les unités sanitaires possèdent tous les moyens pour satisfaire ces patients. A notre avis, il est urgent que vous dotiez les unités sanitaires d'assistantes sociales indispensables pour accompagner les patients en difficultés, c'est un standard universel dans les pays qui se respectent. Pourquoi les campagnes de dépistages du diabète ne sont elles pas organisées au niveau des centres médicaux ruraux ? Quelle est la norme ? Avez-vous inspecté les cliniques privées auprès desquelles il aurait été dénombré un nombre inhabituel d'accouchements par césarienne ?