Le procureur général prés la Cour d'Appel d'Oran, a été imperturbable et impardonnable dans l'affaire d'attentat à la pudeur et détournement d'un mineur, moins de 16 ans, « Handicapé mental » S.M. Il a requis à l'endroit de l'accusé B.M, muezzin de son état dans une mosquée à Oran, à une peine maximum. Le tribunal des délits de Djamal-Eddine, a déjà condamné l'accusé à trois ans de prison ferme et une amende de 20.000 dinars soit (2 Millions de cts). Les faits de cette horrible histoire, qui a bouleversé l'opinion publique, notamment le quartier Benboulaid, remontent au mois de février dernier, où le jeune malade mental a disparu de la circulation sans aucune nouvelle. Devant cet état de fait, la mère du jeune malade s'est rapprochée de la 10eme sûreté urbaine pour y déposer une plainte contre x, pour enlèvement. Sitôt enregistrée, les éléments de la sûreté urbaine, ont pris les choses en main en déclenchant une enquête et des investigations très poussées lesquelles ont abouti quelques jours après à la localisation de l'enfant malade. Il a été retrouvé dans une maison située pas loin du domicile familial de la victime. Cette maison appartient au fait, au muezzin de la mosquée du quartier où réside justement la victime. Lors de sa première audition, le jeune handicapé a déclaré aux enquêteurs qu'il avait subi des agressions sexuelles avec violences de la part du propriétaire de la maison, tout au long de la période de sa séquestration. Ces déclarations ont été confirmées par les résultats des analyses effectuées au niveau du laboratoire scientifique régional de la police et le laboratoire relevant du CHU d'Oran. Au cours de l'audience, l'accusé a nié en bloc toutes les faits qui lui sont reprochés, en déclarant qu'il avait découvert le jeune handicapé, errant dans les rue d'Oran, alors il l'a emmené chez lui dans le but de le mettre à l'abri et le reconduire à sa famille. Pour sa part la défense, a demandé l'acquittement de son mandant pour manque de preuves matérielles, comme elle a sollicité du tribunal de prendre en compte la situation sociale de l'accusé du fait qu'il est le muezzin de la mosquée du quartier.