Le ministère de la justice s'attèle à assurer la protection juridique aux victimes, témoins, experts et aux dénonciateurs des délits de corruption et du détournement de fonds et d'abus de pouvoir dans le cadre des efforts visant la lutte contre ce fléau, l'une des principales revendications du pouvoir Algérien et les citoyens. Le renforcement juridique de la protection des dénonciateurs surtout, constitue un grand pas sur la voie de l'éradication de ce phénomène et une réponse aux revendications et à l'appel de la société civile et des organisations des droits de l'Homme à leur tête Transparency. Cette nouveau dispositif est de nature à contribuer à la consécration de la confiance et de la quiétude au sein de la société, de renforcer la contribution des citoyens, en particulier, et de la société, en général, aux efforts de lutte contre la corruption. Sur cette même longueur d'onde,Le ministère de la justice compte renforcer le dispositif juridique de lutte contre la corruption qui montrera plus de fermeté, selon les dernières révélations du ministre de la justice, garde des sceaux, Mohamed Charfi en marge d'une manifestation célébrant les 50 ans du secteur de son secteur. Le ministère de la justice a affirmé qu'il compte bien renforcer l'arsenal juridique en matière de lutte contre la corruption de manière à y faire face avec plus de fermeté afin que personne ne songe à profiter en toute quiétude des fonds extorqués. Selon Mohamed Charfi, l'arsenal juridique envisagé vise notamment “la protection des dénonciateurs des affaires de corruption, des témoins et des victimes de tels cas". Cela en parallèle avec la lutte elle-même contre le fléau de corruption. En outre, le ministre de la justice a affirmé que “la justice sera au cœur de la bataille de la moralisation de la vie publique, à travers une lutte implacable contre la corruption. “Toute personne impliquée dans des affaires de corruption sera punie", a-t-il averti.