Les travailleurs de la santé publique, affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), poursuivent leur mouvement de grève pour la deuxième journée consécutive. Selon le président de la Fédération nationale des travailleurs de la santé publique (FNTSP), le taux de suivi de cette action de contestation qui était de l'ordre de 65% au premier jour de débrayage, est passé à 75%, hier, au deuxième jour. « Cette forte mobilisation renseigne sur la résolution des travailleurs de la santé publique à arracher leurs droits légitimes », a expliqué le président de cette entité syndicale. Ce syndicaliste confirme en outre, « la détermination des travailleurs de la santé publique à aller jusqu'au bout de leur lutte syndicale, afin d'exiger la prise en charge réelle et effective de leurs préoccupations ». Entamée avant-hier, cette grève de trois jours, les travailleurs de la santé publique, notamment les médecins, les paramédicaux, les ouvriers professionnels, les agents d'entretien, les chauffeurs, les corps communs, interpellent le ministre de la Santé, à prendre en charge les requêtes socioprofessionnelles qui sont toujours en suspens. À cet effet, les travailleurs de la santé publique déplorent le fait que « le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière n'a pas tenu ses promesses, quant à la satisfaction de leurs doléances ». Ces protestataires veulent, à travers ce mouvement de grève, exiger « le respect du droit de grève, la classification des infirmiers qualifiés à l'échelle 10, l'entrée en vigueur des primes et des augmentations pour les corps communs, les médecins et les paramédicaux ». « la révision du statut particulier des corps communs, ouvriers professionnels, agents et chauffeurs, l'intégration de tous les travailleurs contractuels et ceux exerçant dans le cadre du filet social dans leurs postes respectifs, l'unification du pourcentage des primes et l'indemnité à 40%, ainsi que la révision du statut des paramédicaux, notamment celui des infirmiers qualifiés, de manière à permettre de revoir leur classification », figurent également dans le plate-forme de revendication des travailleurs de la santé publique.