Seul le rétablissement de la peine de mort peut contraindre les assassins assoiffés de sang humain à renoncer à leurs crimes pour aller impunément commettre des actes de tueries et d'enlèvements sur des enfants innocents qui sont nombreux chaque année et dont le châtiment frileux pousse souvent à la récidive. Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati s'exprimant sur les ondes de la chaine III de la radio nationale a plaidé pour le rétablissement de la peine de mort dans les cas graves qui touchent les enfants. “Nous sommes parmi les gens qui disent qu'en cas d'enlèvements d'enfants suivis d'agressions sexuelles et d'assassinats, la peine de mort doit être rétablie, car dans ce genre de situations, c'est la société qui est ébranlée et ce sont ses fondements qui sont touchés" a estimé Khiati, ouvrant ainsi le débat sur la peine de mort. L'orateur répondait à une question sur les mesures pénales à prendre à la suite de l'enlèvement et l'assassinat à Mahlema (Zeralda) de la petite Chaïma. Pour lui, le drame qui a touché Chaïma et sa famille, “nous interpelle et ébranle les fondements de la société". “Chaque enlèvement d'enfants est une disparition de trop" s'est-il offusqué. La peine de mort en Algérie, si elle n'a pas été abolie, reste suspendue dans son application depuis 1993. Les autorités ouvriront-elles ce dossier comme le demande une partie de la société, notamment à la faveur de l'ouverture de ce débat par le président de la FOREM ?