A Béchar, telle est la bousculade en marchant sur les trottoirs des rues. A dire encore que les trottoirs sont squattés par les grands magasins de textiles et de vêtements. Ces points de vente forment des corridors sur les trottoirs qui sont bien architecturés pour l'exposition de leurs marchandises surtout féminines. Les gens se bousculent tout âge confondu. Les enfants accompagnés de leurs mères reçoivent des coups de genoux aux visages selon la taille des petits enfants qui n'apparaissent pas. On ne sait même pas qui est à l'origine de cette frappe et on ne dénonce personne par risque d'agression. Qui sont ces diables. Les cafés bloquent les trottoirs par des chaises et des tables, les restaurants avec leurs appareils de rôtisserie salissant avec les huiles les trottoirs, les coiffeurs par leurs motocyclettes et d'autres attachent des objets roulants sur des poteaux et sur des objets fixes. En dépit de tout ça, les passants utilisent tout espace pour fluidifier la circulation aux piétons. Des fois la circulation des automobilistes se paralyse par phénoménologie d'ignorance du code de la route. Et on dit Allah ghaleb. Qui doit veiller à la gestion circulatoire (piéton- voiture) ? C'est une interrogation, cela est devenu une habitude à laquelle tout le monde s'est accoutumé et celui qui n'aime pas cette mauvaise situation n'appartient pas à la société. C'est un paradoxe et bien voilà. L'APC n'a pas ménagé d'efforts pour le contribuable de la municipalité qui a tous les moyens pour agir, punir et mettre de l'ordre pour que la population se sente aisée par la bonne conduite des services concernés. Dans la bousculade on risque d'être volé ou agressé, d'ailleurs on se condamne à un risque qui peut être irrémédiable. Malgré, l'ordre qui a été mis contre l'anarchie et d'ailleurs cela a bien nettoyé toute la ville mais d'autres (commerçants) sur le trottoir n'ont pas oublié leur habitudes de squat. Dans quelle société sommes-nous ?