Mis à part les cafés, la place du premier novembre (près de la mosquée d'El Badr), le jardin public de l'Emir Abdelkader et la place de la mairie, peu accueillante, il faut le dire, on ne trouve nulle part un banc où se reposer, le temps de lire un journal et respirer de l'air frais. Le centre-ville de Mostaganem n'offre que les cafés pleins au visiteur qui désire se reposer pour reprendre son souffle. Pourtant, de petits endroits pouvant être aménagés en placette ne manquent pas, même si leurs dimensions ne sont pas spacieuses. L'installation de banquettes, même en ciment pour éviter de grands frais, ferait la joie de nombreux jeunes et vieux qui squattent les trottoirs des arcades et la place « Du Barail », quelques mètres plus bas. La rue de la poste avec un espace planté d'arbres bicentenaires, constamment ombragé ne demande que de petits aménagements pour prendre le nom de square. Rien ne peut justifier l'abandon d'un tel endroit qui, sans aucun doute, deviendrait un lieu de rencontre conviviale, en plein air. Ne demandant pas de dépenses folles, tous ces endroits seraient peut être les premiers jalons d'une ville dont les enfants la souhaitent plus accueillante. En attendant, les citoyens se posent des questions sur les raisons de cet abandon par ceux qui devraient penser à améliorer leur cadre de vie.