La décision de confier la gestion du parti conjointement au membre le plus jeune et au doyen du Bureau politique, en attendant la tenue d'une session extraordinaire du Comité central pour l'élection d'un nouveau secrétaire général.ne fait pas l'unanimité parmi les contestataires « Le Bureau politique a été proposé par Belkhadem à l'assentiment du Comité central. La destitution du secrétaire général entraînerait automatiquement celle de son Bureau politique », affirme Boudjemaâ Haichour, l'un des leaders du front anti Belkhadem. « Il y a une vacance du poste de secrétaire général et du Bureau politique », relève M. Haichour. L'article 9 du règlement intérieur du Comité central prévoit qu'en cas de vacance du poste de secrétaire général, le Comité central se réunit en session extraordinaire pour en élire un nouveau, explique t il. « Nous sommes dans une situation de vacance de l'instance exécutive du parti, insiste t il, convoqué par le secrétaire général, le Comité central s'est réuni jeudi dernier en session ordinaire. Les travaux ont été levés, mais la session demeure ouverte. Donc, la convocation du SG reste en vigueur. On ne peut dès lors pas aller vers une session extraordinaire du Comité central, sauf si les deux tiers de ses membres le demandent », explique t il. La crise qui secoue le FLN depuis plusieurs mois s'est aggravée après la destitution de Belkhadem et les divisions apparues dans les rangs des contestataires. « Les contestataires se sont mis d'accord pour destituer Belkhadem, mais ils ne se sont pas encore entendus pour gérer la suite », remarque M. Haichour qui prévoit une démultiplication des candidatures pour le poste de secrétaire général du parti. « Nous allons vers des primaires pour départager le nombre important de candidats au poste de secrétaire général », affirme t il.