Hammoudia à la date du 13 février 1960 est un jour commémoratif pour tous les Algériens notamment pour ceux qui habitaient la localité de Reggane lors de l'essai funeste et létal de la bombe atomique. Un fait marquant d'une mission terrible à accomplir: faire exploser un engin d'une charge nucléaire à l'heure secrète près de Reggane à Hammoudia. Ce qu'on appelle aujourd'hui au troisième millénaire, les armes de destruction massive qui sont interdites par le conseil de sécurité des Nations Unies. Les pays industrialisés disposent d'arsenaux et de patrimoines nucléaires que d'autres ne le possèdent pas, car ils représentent une menace pour les occidentaux. Par l'interdiction obligatoire de ne jamais utiliser ce moyen scientifique même pour des fins médicales, ou des prétextes, pour des raisons de sécurisation du voisinage mettant en cause des négativités au développement industriel. Les pays du Tiers-Monde d'où la mondialisation est à la merci de la protection sous la formule de l'uni polarité de l'équation politique de guerre moderne récemment universalisée du " you are with us or against us " Toute l'humanité se souvient des deux villes japonaises, de Nagasaki et celle d'Hiroshima, lors de la seconde guerre mondiale, qui sera pour les futures générations l'histoire biographique d'une ère. Le 13 février 1960, ce souvenir noir qui reste gravé dans l'histoire de notre pays de l'époque coloniale, la région de la localité de Reggane, qui est située à 150 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya d'Adrar, a connu toutes les préparations technoscientifiques sous le commandement du français Buchalet, qui était le chef du projet expérimental d'explosion à ciel ouvert de la bombe atomique française, sous le nom de la gerboise bleue dans la zone de Hammoudia à 60 kilomètres de la ville de Reggane. En 1957, les travaux ont débuté pour construire le polygone atomique favorable pour cette expérience avec la participation de cinq mille agents militaires et civils, ainsi que des experts en matière nucléaire. La charge atomique a été à l'intérieur d'une tour métallique de cinq mètres de largeur et de cent mètres de hauteur et d'autres sites à des distances différentes portant des dispositifs et appareillages optiques d'enregistrement rapide, qui permettent de diagnostiquer les résultats de l'explosion de la bombe. Alors, l'explosion d'une puissance de 70 kilotonnes a eu lieu à sept heures GMT, le samedi, 13 février 1960. Lors de l'explosion, des localités lointaines de l'épicentre, certaines personnes à Kerzaz et Abadla et même dans les régions frontalières du Mali ont aperçu une grande lumière et l'onde de choc était hors des échelles sonores paramétriques dépassant le seuil prévu. Des espèces de mammifères, aviaires et d'insectes, ainsi que des variétés végétales et d'autres objets de métaux de différentes formes et d'épaisseur ont servi d'échantillonnage pour des analyses sur l'effet atomique. Et la zone de Hammoudia reste toujours martyre, monument historique afin de marquer l'empreinte d'essai d'explosion de la bombe atomique française dans le Sahara algérien. Les européens et les occidentaux ont mal aux dents de voir le progrès de développement nucléaire de certains pays. Les occidentaux ont peur d'être à grade égal dans le domaine scientifique. Ils n'ont pas le droit aux progrès scientifiques.