Sur instruction de son président, Abdelhak Kazi Tani, une commission de l'APW d'Oran a rendu visite ces derniers jours à l'hôpital du Premier Novembre 1954 de l'USTO, pour prendre contact avec les responsables de l'établissement hospitalier et des riverains du site, en vue de trouver une solution au problème de l'incinérateur, dont le feuilleton a fait couler beaucoup d'encre. Selon une source proche de la commission "Santé et Environnement", la décision prise par le directeur général de l'EHU d'arrêter l'incinérateur était logique, car les riverains étaient exposés à des risques de santé. Cette situation, il faut le signaler, l'arrêt de l'incinérateur a engendré l'entassement des déchets hospitaliers durant deux mois, sachant qu'une moyenne de 200 kg de déchets hospitaliers est enregistrée quotidiennement. Conséquence de cet état de fait, des odeurs nauséabondes se dégagent de ces déchets et qui sont ressenties même à l'intérieur des habitations. Devant l'urgence de cet état de fait, les membres de cette commission ont préconisé le recours à l'évacuation de ces déchets dans un hangar d'un particulier, situé à Sidi Chahmi pour les brûler. Mais ceci, même s'il reste une solution médiane et urgente, il n'en demeure pas moins que le problème d'atteinte à l'Environnement reste posé. Notre source affirme qu'il est indispensable l'implication des directions de l'Environnement et de la Santé de la wilaya, car ce problème n'est pas uniquement celui du directeur général de l'EHU. A l'heure où nous mettons sous presse, nous avons appris que la piste de recourir à l'évacuation des déchets vers un hangar d'un particulier vient d'être abandonnée. Une autre solution a été prise, il s'agit du déplacement de l'incinérateur vers l'hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi, mais celle-là a été de nouveau abandonnée, car l'incinérateur a été démonté et désinstallé. Devant la gravité de la situation, l'incinérateur a été délocalisé au centre d'enfouissement technique pour prendre en charge ces déchets. Mais cette solution improvisée n'est pas une solution idoine, car le CET de Hassi Bounif a été conçu pour le traitement des déchets ménagers. D'autre part, il faut noter que les membres de la commission de l'APW d'Oran ont tranché en conclusion pour l'acquisition de banaliseurs, des équipements adaptés et dont les retombées négatives sur l'Environnement sont minimes. Sur ce registre, il faut souligner que le centre hospitalier universitaire d'Oran (CHUO) est le deuxième établissement hospitalier sur le plan national à avoir acquis ce genre d'équipements. D'autre part, il faut souligner que ce problème date de 2010, date du début de la contestation des riverains, mais la lenteur et l'improvisation dans la prise des décisions n'a fait qu'empirer et envenimer les choses et le DG de l'EHU s'est retrouvé seul devant l'absence de l'implication des directions de l'Environnement et de la Santé de la wilaya. Notre source affirme que la commission de l'APW a relevé le non-respect des procédés d'incinération, tels que la température et le volume exigés pour le traitement des déchets hospitaliers. Ceci dit, la majorité des observateurs s'interrogent sur l'incapacité de nos responsables à avoir des projections lointaines, pour ne pas être confrontés à ce genre de situations. Et là, il faut souligner qu'avant la réalisation de cet établissement hospitalier, il a été prévu la réalisation d'ensembles immobiliers riverains . Comment doit-on installer un incinérateur sans prendre en considération cette donnée?