Le représentant du ministère public prés le tribunal d'Oran a demandé à ce que la peine soit appliquée dans toute sa rigueur à l'encontre de l'inculpé S.M, ce dernier est poursuivi pour coups et blessures volontaires avec arme blanche prohibée sur la victime A.M. Lors de sa comparution devant le tribunal, S.M, a insisté sur la présence de la victime qui était absente ce jour d'audience. Dans ses déclarations, il a confirmé qu'il était ce jour là, resté comme d'habitude dans le quartier où il réside, jusqu'au moment où il reçut un appel téléphonique d'un de ses amis l'informant que sa copine venait d'être abordée par A.M. dans un état coléreux, il décida d'aller affronter l'homme et s'expliquer avec lui. Muni d'une arme blanche, et laissant place à la jalousie, il livra carrément bataille à son rival. La situation allait engendrer des conséquences très graves, si ce n'est l'intervention des passants qui ont pu séparer les deux antagonistes et calmer les esprits pour ensuite alerter les agents de l'ordre. Dans sa plaidoirie, la défense est revenue sur les déclarations contradictoires de la victime lors de sa première audition par la police judiciaire, et devant le tribunal de première instance, alors que celles consignées dans le dossier sont complètement antilogiques puisque la victime a déjà déclaré qu'au moment des faits, elle se trouvait chez l'inculpé dans le but de s'expliquer, et qu'elle a été frappée et c'était grâce aux habitants du quartier qu'elle devait son salut. Après avoir entendu toutes les parties, le tribunal a décidé de reporter ne verdict à une date ultérieure.