Un rassemblement de protestation s'est tenu hier matin devant la direction régionale de l'AADL par une centaine de coacquéreurs de la cité 1.063 logements location-vente venus pour dénoncer, selon leurs propos, la «détérioration du cadre de vie dans les cités AADL». Les contestataires ont exigé des responsables de cette agence une meilleure prise en charge de leurs immeubles qui commencent à s'effriter par manque d'entretien. Les protestataires encadrés par l'association 1er Novembre 1954, dénoncent notamment le manque de transparence quant à la destination des charges versées mensuellement à cette agence. Les habitants de cette cité avaient adressé en 2012 une requête au ministère de tutelle pour réclamer l'ouverture en urgence d'une enquête ministérielle pour «mettre toute la lumière sur les causes de la dégradation du cadre de vie dans cette cité réceptionnée fin novembre 2005». A l'origine de cette levée de boucliers, l'absence de terrains de jeu et d'espaces verts. Le président de l'association a dénoncé le «mépris affiché par certains responsables de cette agence». «Nous nous trouvons souvent forcés d'acheter des détergents pour nettoyer les vidoirs en particulier durant la période de grandes chaleurs. Il n'y a pas de lampes pour remplacer celles grillées dans les paliers et les escaliers», regrettent des habitants. Des représentants des habitants s'étaient déplacés à de nombreuses reprises à la direction de cette agence pour soulever ces problèmes, mais en vain... Les habitants de cette cité sont aussi excédés par les pannes fréquentes et à répétition des ascenseurs, des appareils indispensables pour les locataires des étages supérieurs des tours de 16 étages. Ils avertissent que le «rafistolage» des ascenseurs est une menace potentielle pour la vie des locataires. Le problème des pannes à répétition des ascenseurs n'est pas spécifique à cette cité précise-t-on. Les coacquéreurs de presque tous les blocs des quatre cités AADL (1.377 logements, 1.063 logements, 937 Cosider et 1.196 logements) sont confrontés régulièrement aux pannes répétées et prolongées des ascenseurs, notamment ceux des tours de 16 étages.