De source médicale bien informée, les services des urgences de l'hôpital universitaire d'Oran ont secouru depuis le début du mois de ramadhan plus de 100 victimes ayant été blessées suites à des agressions à l'arme blanche. La même source d'information a ajouté qu'entre trois heure de l'après midi jusqu'à quelques minutes avant la rupture du jeune, ou un nombre important de victimes blessées affluent vers les urgences de l'hôpital pour des prises en charge médicales, à cela s'ajoute les victimes de la circulation routière, et d'autres blessés suites à d'autres incidents qui peuvent surgir en ce mois de ramadhan. Cette intense activité de prise en charge médicale pousse à la mobilisation hors du commun du personnel soignant afin de faire face pour une bonne prise en charge à ce flux de blessés. Selon les déclarations d'une infirmière, la salle de soins au niveau du service des urgences devient un bain de sang chaque jour avant la rupture du jeune, suites aux différentes blessures graves à l'arme blanches au niveau de toutes les parties du corps, notamment le ventre et la poitrine. Selon l'une des victimes, ces divers blessures qui touchent toutes les parties du corps surviennent du moment ou les victimes au moment des agressions pour un vol de portable ou d'argent, se débattent pour ne pas se laisser faire, et c'est là qu'ils subissent l'acharnement de l'agresseur qui veut à tout prix commettre son forfait. Selon les mêmes déclarations, la plupart de ces agressions surviennent dans des lieux moins fréquentés par des passants, ou le plus souvent les voleurs les prennent pour des lieux plus surs à commettre leur délit en utilisant toute sorte d'armes blanches. Aussi les lieux publics à fortes concentration tels que les marchés ne sont pas épargnés par les voleurs qui utilisent toutes sortes de subterfuges pour délester le pauvre citoyen de son portable, ou de son porte monnaie. Ces lieux publics sont aussi répandus pour des disputes et des rixes entre citoyens eux-mêmes le plus souvent pour des banalités, qui se terminent par des drames, notamment en ce mois sacré, de pardon et de piété. En plus du phénomène de la pression et des conditions psychiques de l'individu, la saison d'été est la plus ensanglantée, par le nombre croissant des agressions et des crimes. Selon les déclarations d'une des victimes, il n'est pas forcément que toutes les victimes agressées déposent plainte au niveau des services de sécurité, il y ‘en a celles qui préfèrent ne pas faire immiscer la justice, car ils attendent le moment idéal pour pouvoir se venger, ce qui rend la situation encore plus compliquée.