En l'espace de 48 heures, les services de médecine légale du CHU d'Oran et de l'hôpital du 1er Novembre ont enregistré une affluence record de plus de 80 personnes, toutes victimes d'agressions brutales à l'arme blanche. Durant la journée d'hier, 50 jeunes victimes de sexe masculin se sont présentées au service de la médecine légale du CHU d'Oran. Des blessures graves à la tête et au visage sont constatées par les services compétents qui délivrent des certificats d'incapacité de travail. Des victimes grièvement blessées ont pu bénéficier de 21 jours d'arrêt de travail. Le phénomène des agressions s'amplifie au fur et à mesure de l'avancée du mois de Ramadhan. Dans le but évident de vérifier la véracité des victimes, des bureaux ont été aménagés par le corps médical à l'effet de démasquer les fausses victimes. «Certaines personnes n'hésitent pas à se blesser volontairement pour pouvoir bénéficier du fameux certificat d'incapacité de travail», atteste-t-on. D'ailleurs, en l'espace de 48 heures, les services de médecine légale du CHU d'Oran et de l'hôpital du 1er Novembre ont enregistré une affluence record de plus de 80 personnes, toutes victimes d'agressions brutales à l'arme blanche, apprend-on. Selon notre source, la majorité des personnes agressées proviennent essentiellement des quartiers dits «chauds» de la ville. Les agressions surviennent, particulièrement, au niveau des bureaux de poste, des banques et des différents marchés de la ville. Contusions graves, blessures aggravées à l'arme blanche ou à l'aide d'objets contondants, sont parmi les principaux types d'agression. Les victimes, qui ont afflué au niveau de ces services, ont affirmé avoir été attaquées par des bandes de jeunes voyous. Sous la menace d'armes blanches, les victimes, dont des femmes, ont été délestées de leur argent et de leurs bijoux.