Selon le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, les frontières avec le royaume du Maroc seront renforcées avec 24 nouveaux centres de contrôles, parallèlement à l'activation des mesures punitives de la dissuasion, et ce, afin de repousser les opérations de contrebande entre l'Algérie et le Maroc, exprimant son mécontentement de l'activisme des contrebandiers et de dommages infligés à l'économie nationale. Au moment où la drogue venant du royaume crée une menace pour l'Algérie, soulignant qu'il a notifié son homologue marocain que le problème de la frontière entre les deux pays dépend de l'étendue de la coopération pour régler le problème de la contrebande, sinon le dossier, n'avancera jamais. Ould Kablia, a précisé que le gouvernement se retrouve aujourd'hui obligé de passer de l'étape de création des conditions de vie adéquates pour les habitants des zones frontalières, en matière de l'emploi à celle de la dissuasion pour contrer le phénomène de la contrebande, et ce, après avoir constaté qu'il est vraiment difficile de convaincre les habitants de ces zones avec les alternatives de fonctionnement proposées pour abandonner ce phénomène de contrebande, dont il semble qu'ils se sont habitués à gain rapide, en soulignant que les habitants de ces zones souffrent d'un manque de carburant, et parfois leurs besoins ne sont pas couverts en raison de la contrebande. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a plaidé pour un durcissement des sanctions prévues dans le code pénal, en vue d'une lutte plus efficace contre le phénomène de la contrebande, notamment au niveau des frontières. "Il faut éventuellement apporter des amendements à notre code pénal pour durcir les sanctions contre les contrebandiers, afin de les dissuader de s'adonner à ce genre d'activité illicite, mais lucrative", a-t-il souligné. En ce qui concerne la situation de la sécurité aux frontières Est, avec la Tunisie et la Libye, le ministre a déclaré que les frontières de l'Algérie sont sûres et sécurisées, et toutes les tentatives de passage illégal, elle sera livrée à son sort, et l'incident de Tigantourine ne se reproduira pas, le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, a refusé de répondre aux propos avancés par certains représentants de la mouvance salafiste en Tunisie, portant des accusations contre l'Algérie, le ministre, a résumé sa réponse en une seule phrase, nos frontières sont sécurisées, et les affaires internes des autres pays voisins ne nous intéressent pas et ne nous concernent pas.