Le vieux bâti ; ce n'est pas juste des immeubles hideux ou désaffectés qui tombent en ruine et dont les parties fragiles s'effondrent subitement. Le vieux bâti commence par de simples fissures, de lézardes et des craquelures ici et là, avec des brèches qui apparaissent un peu partout nécessitant un pressent colmatage. L'immeuble dit « 9ème » situé juste en face de l'école primaire ex : « Voltaire » sur la route d'Oran est un exemple vivant parmi tant d'autres de la dangerosité de la situation des vieilles bâtisses. Composé de 9 étages avec ses 60 locataires et un parking souterrain de plusieurs mètres carrés, cet immeuble représente une sérieuse menace dont celle qui vient d'en haut ; « la clôture cimentée de la terrasse qui tombe en ruine». Sur la terrasse, accompagnés de plusieurs locataires ainsi que du président de l'association de la dite cité, nous avons constaté que la clôture d'à peu près un mètre qui entoure la terrasse de l'immeuble accuse plusieurs défauts et des malformations probablement dues à l'humidité et à l'érosion causée par le temps. Une clôture qui risque à n'importe quel moment de céder sur les têtes des passants pouvant ainsi causer de gros dégâts, surtout que ce passage est emprunté chaque jour par de nombreux écoliers. Une partie de cette clôture a été déjà détruite à cause de sa fragilité et le reste s'incline dangereusement vers le vide. Les habitants de cet immeuble ont la peur au ventre à cause de cette situation accablante qui perdure. Or, l'inquiétude des locataires ne se limite pas là, ces derniers font face chaque jour à de nombreux problèmes notamment ; les balcons qui s'effritent peu à peu, les réservoirs d'eau craquelés, un jardin envahi par la mauvaise herbe et par les feuilles mortes et une étanchéité en mauvais état avec même des infiltrations constatées dans différents endroits. Un locataire qui se trouve dans le dernier étage a même dû financer de sa propre poche les travaux d'étanchéité de la terrasse avec un montant qui s'élevait à plusieurs millions de centimes. Les locataires de l'immeuble 9ème dit « résidence El Ouancharis», qui a pris forme au début des années 60, veulent une aide concrète pour une éventuelle réhabilitation de l'immeuble, surtout que ce dernier n'a bénéficié d'aucun projet de réfection depuis plusieurs années. Les locataires veulent l'aménagement du jardin d'à côté, un espace très accueillant mais oublié, voire négligé et laissé pour compte aux mauvaises herbes. Les habitants de cet immeuble crient au danger qui vient d'en haut qui peut causer de graves accidents irréversibles si, par malheur, la clôture cède et elle n'est qu'à deux doigts de céder.