Près de 80 ressortissants étrangers, notamment de nationalités européennes, se sont convertis à l'Islam durant cette année. Dans ce cadre, les services de la direction des Wakfs et des Affaires religieuses ont accordé 82 certificats de conversion à l'Islam à des étrangers. Après avoir prononcé la Chahada à la mosquée, les convertis ont déposé des dossiers à la direction des Affaires religieuses et des Wakfs. Leurs dossiers ont été traités par la commission scientifique de la mosquée Cheikh Zoubir à Carteaux. Des attestations sont remises à ces convertis. Ces convertis à l'Islam sont de différentes nationalités dont des Français, des Espagnols, des Italiens, des Belges, des Britanniques, des Polonais, des Hongrois, des Ukrainiens, des Chinois, des Libanais, des Hollandais et des Canadiens. L'année écoulée, 110 étrangers de différentes nationalités se sont convertis. Ces ressortissants étrangers se sont convertis à l'Islam après avoir été impressionnés par la culture et le comportement quotidien des citoyens algériens. Il est à noter que le mariage mixte entre des Algériennes et des ressortissants étrangers est aussi en constante hausse à Oran. Plus de 200 mariages mixtes ont été ainsi recensés par le service des mariages durant l'année écoulée. Concernant les lieux de résidence de ces ressortissants, désormais musulmans, certains ont préféré rester en Algérie et d'autres regagner leurs pays. Ces conversions, régulièrement prononcées dans les mosquées du pays, font la fierté de l'Algérie. Il s'agit non seulement d'expatriés qui travaillent dans le pays, mais aussi de touristes. Toutefois, la fierté de voir se convertir de plus en plus d'étrangers à l'Islam cède la place à l'inquiétude. Les services concernés craignent que ces conversions ne soient motivées que par l'opportunisme des convertis, d'autant plus que dans la plupart des cas ces nouveaux musulmans couronnent leur conversion par le mariage avec une Algérienne. De fait, la loi exige à tout prétendant au mariage d'une Algérienne de présenter un certificat prouvant qu'il est musulman. Ce qui pousse certains «amoureux» à se convertir pour l'occasion, mais sans conviction.